Cité du Vatican, 11 mai, 2020 / 2:15 PM
Nous devons apprendre à nous laisser consoler par Jésus lorsque nous souffrons, a déclaré le pape François lors de sa messe matinale vendredi.
Dans son homélie à la chapelle de la Casa Santa Marta, le 8 mai, le pape a noté qu'il était difficile d'accepter la consolation du Christ dans les moments de détresse.
Réfléchissant à la lecture de l'Evangile du jour, Jean 14:1-6, qui relate les paroles de Jésus à ses disciples lors de la dernière Cène, le pape a dit que le Seigneur reconnaît leur tristesse et cherche à les consoler.
"Il n'est pas facile de se laisser consoler par le Seigneur", a-t-il dit. "Souvent, dans les mauvais moments, nous sommes en colère contre le Seigneur et nous ne le laissons pas venir nous parler ainsi, avec cette douceur, cette proximité, cette douceur, cette vérité et cette espérance".
Il a noté que la façon dont Jésus consolait était très différente des télégrammes de condoléances, qui sont trop formels pour consoler qui que ce soit.
"Dans ce passage de l'Evangile, nous voyons que le Seigneur nous console toujours dans la proximité, avec la vérité et dans l'espoir", a-t-il dit. "Ce sont les trois marques de la consolation du Seigneur".
Le pape a observé que Jésus est toujours proche de nous dans les moments de tristesse.
"Le Seigneur console dans la proximité. Et il n'utilise pas de mots vides de sens, au contraire : Il préfère le silence", a-t-il dit, selon une transcription des Nouvelles du Vatican.
Il a ajouté que Jésus n'offre pas de faux réconfort :
"Jésus est vrai. Il ne dit pas de choses formelles qui sont des mensonges : Non, ne t'inquiète pas, tout va passer, rien ne se passera, ça va passer, les choses vont passer..." Non, ça ne se passera pas. Il dit la vérité. Il ne cache pas la vérité."
Le pape a expliqué que la consolation de Jésus apporte toujours de l'espoir.
Il a dit : "Il viendra nous prendre par la main et nous portera. Il ne dit pas : "Non, vous ne souffrirez pas : ce n'est rien..." Non. Il dit la vérité : "Je suis proche de vous, c'est la vérité : c'est un mauvais moment, de danger, de mort. Mais ne laissez pas votre cœur se troubler, restez dans cette paix, cette paix qui est la base de toute consolation, car je viendrai et par la main je vous emmènerai là où je serai".
Le pape a conclu : "Nous demandons la grâce d'apprendre à nous laisser consoler par le Seigneur. La consolation du Seigneur est vraie, elle n'est pas trompeuse. Ce n'est pas une anesthésie, non. Mais elle est proche, elle est vraie et elle nous ouvre les portes de l'espoir".
Après la messe, le pape a présidé l'adoration et la bénédiction du Saint-Sacrement, avant de conduire ceux qui regardaient via le livestream dans un acte de communion spirituelle.
La congrégation a ensuite chanté l'antienne mariale de Pâques "Regina caeli".
Au début de la messe, le pape a noté que la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge tombe le 8 mai, date anniversaire de la naissance de Henry Dunant, fondateur du Comité international de la Croix-Rouge.
Le pape a déclaré : "Nous prions pour les personnes qui travaillent dans ces dignes institutions : que le Seigneur bénisse leur travail qui fait tant de bien".
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