Cité du Vatican, 13 avril, 2024 / 7:12 PM
Le pape François a réagi avec une profonde tristesse aux nouvelles en provenance d'Australie, où un homme de 40 ans armé d'un grand couteau a tué six personnes dans un centre commercial de Sydney et en a blessé plusieurs autres, dont un enfant de 9 mois.
"Le pape François a été profondément attristé d'apprendre la violente attaque à Sydney et il envoie l'assurance de sa proximité spirituelle à toutes les personnes touchées par cette tragédie insensée, en particulier à celles qui pleurent actuellement la perte d'un être cher", peut-on lire dans un télégramme envoyé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, au nom du pape.
Le Saint-Père a prié pour les personnes décédées, les blessés et les premiers intervenants, invoquant les bénédictions divines de consolation et de force pour la nation.
Daniel Ang, directeur du Centre d'évangélisation de l'archidiocèse catholique de Sydney, a fait appel à X (anciennement Twitter) pour exprimer sa solidarité et annoncer son soutien spirituel : "Nous nous joignons à la prière pour les victimes et les familles touchées par les événements horribles survenus à Bondi Junction aujourd'hui. Les trois messes dominicales de demain à la paroisse catholique de Bondi seront offertes pour le repos des âmes qui sont décédées et de toutes les autres personnes touchées par ces événements".
L'attaque sanglante s'est produite dans le centre commercial très fréquenté de Westfield Bondi Junction le 13 avril, premier jour des vacances scolaires - une période où de nombreuses familles sont sorties, ce qui a ajouté au choc et à l'impact de l'événement.
Cinq victimes sont décédées sur place, tandis qu'une autre personne a succombé à ses blessures à l'hôpital. Huit autres personnes sont toujours hospitalisées, certaines dans un état critique, a rapporté l'Australian Broadcasting Corporation.
L'agresseur, qui était connu de la police mais n'a pas été identifié, a été abattu par une policière sur les lieux. Selon la police, l'homme se serait jeté sur le policier avant d'être abattu.
Les autorités ont mis en garde contre toute spéculation sur les motivations de l'agresseur, soulignant que les premières indications suggèrent que l'incident n'est pas lié au terrorisme. La commissaire de police Karen Webb a déclaré que si le motif n'était pas clair, les preuves indiquaient que l'attaque n'était pas liée au terrorisme : "Rien n'indique que quelqu'un ait été pris pour cible, mais cela pourrait changer.
L'incident a choqué la nation. Le premier ministre par intérim de la Nouvelle-Galles du Sud, Penny Sharpe, a déclaré aux journalistes que l'attaque était "plus qu'affligeante" et a promis qu'autant d'informations que possible seraient partagées avec le public.
Des enquêtes sont en cours, la police fédérale australienne collaborant avec les autorités locales pour élucider toutes les circonstances de l'attentat.
L'Australie a déjà été secouée par un attentat terroriste à Sydney il y a près de 10 ans. Lors du siège du Lindt Café en 2014, un djihadiste solitaire avait retenu 18 otages, faisant trois morts, dont le tireur.
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