Abuja, 01 juillet, 2024 / 5:35 PM
Mgr Ignatius Ayau Kaigama, archevêque de l'archidiocèse catholique d'Abuja, a exhorté les populations autochtones d'Abuja, le Territoire de la capitale fédérale (FCT) du Nigeria, à embrasser la foi catholique, même si elles se sentent menacées par l'urbanisation.
S'exprimant lors du troisième congrès des populations indigènes du FCT, Mgr Kaigama a déclaré que l'Église catholique restait ouverte pour accueillir tout le monde.
"Je profite de cette occasion pour vous encourager à embrasser la foi catholique et à vous l'approprier, à venir adorer Dieu dans cette cathédrale", a déclaré l'archevêque catholique nigérian lors de l'événement du 29 juin qui s'est tenu à la Pro-cathédrale Notre-Dame-Reine-du-Nigeria de l'archidiocèse d'Abuja.
Il a ajouté : "Vous, les Gbagyi, les Koro et les Gwandara, qui êtes les premiers habitants d'Abuja, pensez peut-être que vous avez été abandonnés par le gouvernement, mais je veux que vous sachiez que l'Église catholique ne vous oubliera jamais".
"Vos fils et vos filles viendront adorer ici", a déclaré Mgr Kaigama, ajoutant que la cathédrale n'est pas seulement un bâtiment, mais "un phare d'espoir et d'unité".
"Vous n'êtes pas des étrangers. Vous n'êtes pas des étrangers", a-t-il déclaré, soulignant que tout le monde appartient à l'Église.
L'Ordinaire local de l'archidiocèse d'Abuja a souligné la nécessité de reconnaître les tribus indigènes du Nigeria en déclarant que l'effort d'évangélisation rurale de l'archidiocèse d'Abuja commençait à porter ses fruits, certaines tribus indigènes exprimant leur intérêt pour les vocations sacerdotales.
"Notre premier prêtre indigène de Gbagyi a été ordonné il y a quelques années, mais il est mort immédiatement après. Il s'appelait le père Michael Akawu. Mais actuellement, nous en avons deux qui sont à venir, et ils se débrouillent très bien ", a déclaré Mgr Kaigama.
L'archevêque a expliqué : "Nous avons plus de 12 séminaristes que nous formons à la prêtrise à partir de ces populations indigènes, comme vous pouvez le voir. C'est le nombre que nous avons eu ces dernières années. Cela signifie que dans les cinq à dix prochaines années, nous aurons une récolte abondante.
"J'ai bon espoir que les Gbagyi, les Koro, les Gwandara et les autres tribus s'épanouiront dans la foi et la vocation", a déclaré le chef de l'Église catholique, âgé de 65 ans, qui a commencé son ministère épiscopal en avril 1995 en tant qu'évêque du diocèse de Jalingo, au Nigeria.
La foi catholique s'épanouira parmi eux, et ils seront des promoteurs actifs et très sérieux de la foi catholique. Et il ne s'agit pas seulement de la professer, mais de la vivre. Cela transformera leur vie, cela les fera passer radicalement de choses négatives à des choses positives".
Mgr Kaigama a reconnu les défis auxquels les populations autochtones sont confrontées, notamment le fait d'être déplacées pour ouvrir la voie à l'urbanisation. Selon lui, cela se produit parfois sans avertissement ni compensation.
"Un village a récemment reçu une notification l'enjoignant de quitter ses terres sans qu'aucune solution de rechange ne lui soit proposée. "Un gouvernement sensible veillera à ce que ses citoyens soient bien protégés".
Le rassemblement a vu les populations indigènes, vêtues de leurs habits traditionnels, divertir les masses.
Mgr Kaigama a plaidé pour une intégration positive des pratiques culturelles dans le christianisme, déclarant : "La culture du respect, de l'honnêteté et de l'obéissance sont des choses que nous pouvons apporter dans la foi chrétienne."
"Si les pratiques néfastes sont découragées, la richesse de la culture indigène est célébrée", a ajouté l'archevêque.
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