dimanche, 22 décembre 2024 Faire un don
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Un groupe de jeunes au Ghana conclut la semaine Laudato Si' avec une initiative de plantation d'arbres

Quelques membres du Réseau de la Jeunesse Ignitienne (IYNIGO), une aile de l'Institut Jésuite Arrupe au Ghana, avec le Directeur Fondateur de l'Institut Jésuite Arrupe, le Père Kpanie Addy, SJ, préparant l'exercice de plantation d'arbres.

Parmi les nombreuses activités organisées pour clôturer la semaine de célébration de Laudato Si', le Réseau de la jeunesse ignitienne (IYNIGO),a assisté à une messe marquée par la plantation d'arbres. Ceci en signe de son engagement en faveur de la durabilité environnementale. Il s'agit d'un mouvement de responsabilisation des jeunes de l'Institut jésuite Arrupe au Ghana. 

A cet effet, une vingtaine de volontaires du groupe ont planté des manguiers, des poiriers et des cocotiers lors de l'événement qui s'est tenu le dimanche 24 mai sur le nouveau site de l'Institut jésuite Arrupe à Atomic Hills, une banlieue de la capitale de la nation ouest-africaine.

Le 24 mai 2015, le Pape François a signé Laudato Si'.  Sa lettre encyclique qui attirait l'attention du monde sur l'état de plus en plus précaire de l'environnement. Cinq ans plus tard, l'encyclique apparaît toujours plus pertinente, selon le Dicastère pour la promotion du développement humain intégral du Vatican.

Suite à l'invitation du Pape François à se joindre à la célébration de la Semaine Laudato Si', les catholiques du monde entier, y compris les Ghanéens, ont réfléchi. Ils ont célébré la Semaine avec des activités qui ont débuté le samedi 16 mai. Elles se sont terminées le dimanche 24 mai 2020.

Cependant, dans une homélie à la messe commémorative, le directeur fondateur de l'Institut jésuite Arrupe, basé au Ghana, le père Kpanie Addy a exhorté les jeunes à être plus conscients de l'environnement, qui, selon lui, est "une maison commune pour tous".

"Nous attendons tous à différents niveaux, et même nous attendons et prions pour la fin de ces temps difficiles de la fin de la pandémie de la COVID-19. Même ce que nous ferons à la fin de l'événement de plantation d'arbres d'aujourd'hui est une invitation à attendre dans une joyeuse espérance. Puisque les quatre plants de fruits que nous plantons ne pousseront pas du jour au lendemain. Ils prendront du temps, d'où un rappel de la sagesse de l'axiome du Pape François selon lequel "le temps est plus grand que l'espace", a-t-il déclaré.

Le prêtre jésuite a ajouté : "Nous attendons avant tout, dans une joyeuse espérance et dans un climat de prière, l'effusion de l'Esprit Saint, faisant de notre prière la prière du psaume de réponse du dimanche de la semaine prochaine, "Seigneur, envoie ton Esprit et renouvelle la face de la terre".

S'adressant au correspondant de l'ACI Afrique en marge de l'émission du 24 mai, le Père Kpanie a salué l'initiative du réseau de la jeunesse. "La journée a été propice pour plusieurs raisons, dont la plus importante est l'apogée de la semaine Laudato Si' 2020, cinq ans après la publication de l'encyclique. Mais pour nous, jésuites du Ghana, c'est aussi de bon augure puisque c'est la première fois que nous célébrons la Sainte Messe sur notre propriété d'Atomic Hills, à l'endroit prévu comme futur site permanent de l'Institut jésuite Arrupe", a-t-il apprécié. Il poursuit :"Nous avons prié et planté des semis, croyant que tout comme les semis atteindront leur pleine maturité avec le temps, de même par nos prières et notre travail acharné de soins, la mission des jésuites au Ghana, en particulier de l'Institut jésuite Arrupe, grandira et atteindra sa pleine maturité au fil du temps".

Le directeur fondateur de l'Institut jésuite Arrupe a également évoqué la nécessité de préserver l'environnement. "Il est utile de comprendre que la terre, notre maison commune, n'est pas seulement une compréhension chrétienne, mais qu'elle a une portée encore plus universelle". Pour nous, en tant que chrétiens africains, elle est en forte résonance avec nos cultures primitives et nos conceptions religieuses. La terre est une mère pour nous tous et chaque enfant digne de ce nom prend soin de sa mère en reconnaissance des soins qu'il a reçus de celle-ci", a-t-il affirmé.

Toutefois, selon le clerc jésuite, la réintroduction de la célébration de la semaine de l'arbre où la plantation d'arbres est encouragée. Elle est louable. Désormais, il a été suggéré à la hiérarchie de l'Eglise de reconsidérer sa réintroduction pour sauver l'environnement.

"Le concept de la journée de l'arbre est louable et doit être encouragé. L'église peut faire preuve de leadership à cet égard en organisant une sorte d'exercice de plantation d'arbres pour marquer chaque journée mondiale pour le soin de la création qui a lieu le 1er septembre de chaque année", pourvoit-t-il. 

Lors de l'événement, la présidente de l'IYNIGO, Mme Scholastica Barimah, a souligné la contribution significative des arbres à l'écosystème, décrivant l'initiative comme "une initiative révolutionnaire qui établit la plate-forme pour de nombreuses activités de ce type en mettant l'accent sur la protection de l'environnement.

C'est un fait indéniable que la plantation d'arbres est d'une grande valeur et importance pour le monde. Ainsi, pour IYNIGO, l'exercice de plantation d'arbres que nous venons de réaliser aidera la nature à atténuer le réchauffement climatique pour l'avenir de nos enfants et à avoir un environnement propre et sûr pour la prochaine génération", a-t-elle reconnu face au correspondant de l'ACI Afrique.

En ce qui concerne la manière dont le groupe entend soutenir la campagne pour la protection de l'environnement, Mme Barimah a insisté sur le fait que la Sainte Messe aura lieu une fois par mois. Elle sera accompagnée d'un exercice de plantation d'arbres, même si le groupe s'occupe des arbres déjà plantés.

Pendant ce temps, Caritas Ghana a organisé une session virtuelle avec les 20 directeurs diocésains de Caritas pour marquer la semaine de Laudato Si'.

Le président épiscopal de Caritas Ghana, Mgr Joseph Osei-Bonsu, a rejoint la réunion virtuelle depuis son diocèse de Konongo-Mampong et a exhorté les directeurs diocésains de Caritas "à s'engager dans des activités concrètes et significatives qui assureront notre maison commune".

Au regard de cela, la réunion a convenu de rassembler les activités qui auraient été menées dans tous les diocèses à la fin de la semaine Laudato Si', selon Samuel Zan Akologo, le secrétaire exécutif de Caritas Ghana qui a ajouté que "Laudato Si' est devenu la boussole morale et le chemin critique pour la programmation du développement et le plaidoyer en faveur des politiques publiques favorables aux pauvres au Ghana".

Il a précisé que l'approfondissement de la prise de conscience et de la réponse à Laudato Si' par la conversion personnelle et le changement de comportement est défendu tandis que les projets en cours de Caritas Ghana qui traitent déjà des changements climatiques et des préoccupations environnementales sont consolidés.

Les projets phares, a-t-il noté, sont le projet de gestion des déchets électroniques "Care for Our Common Home", la lutte contre l'accaparement des terres et les campagnes d'assainissement et de lutte contre la pollution.

Dans le but de nettoyer l'environnement tout en sensibilisant à la COVID-19, le Père Bright Kennedy Agyepong, curé de l'église catholique St. Peter de Somanya dans le diocèse de Koforidua, a organisé le samedi 23 mai le tout premier exercice de nettoyage dans le township de Somanya et ses environs. Il a consisté à enlever les mauvaises herbes, les gouttières étouffées distillées et les déchets.

Dans le but de rassembler les jeunes pour sensibiliser les habitants à l'importance de l'assainissement, le Père Agyepong a expliqué aux médias que l'exercice de nettoyage avait pour but de raviver l'attitude de travail communal parmi les individus et de rétablir le jour de la semaine de l'assainissement national qui conduira finalement à la protection de l'environnement.

"Un environnement propre est la clé de notre survie", a-t-il mentionné. Le père Agyepong a fondé Bright Inspiration, un groupe socio-religieux qui se concentre sur la motivation, les femmes et les enfants, l'eau et l'assainissement, l'activisme social, l'éducation et les questions de santé.

Il a expliqué que l'exercice sera effectué une fois par mois pour relancer les travaux communaux à Somanya et le programme national d'assainissement.

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