Cité du Vatican, 02 septembre, 2024 / 9:01 PM
Les membres de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB) ont conclu leur visite ad limina de 10 jours, déclarant qu'ils rentraient dans leur pays d'Afrique de l'Est revigorés pour servir dans leurs sièges épiscopaux respectifs.
Dans son discours du dimanche 1er septembre à la basilique Saint-Pierre de Rome, le président du KCCB, Mgr Maurice Muhatia Makumba, a parlé d'une « très belle expérience » qu'ils ont vécue avec le pape François, l'un des principaux points forts de la visite obligatoire que les évêques catholiques de diverses conférences épiscopales effectuent tous les cinq ans.
Au cours de cette visite, les évêques catholiques prient sur les tombes de Saint-Pierre et de Saint-Paul et visitent Saint-Jean-de-Latran et Sainte-Marie-Majeure. Ils rencontrent également des fonctionnaires des différents dicastères du Vatican et de la Curie romaine. La présentation des rapports quinquennaux de leurs sièges épiscopaux respectifs fait également partie de la visite Ad Limina, qui provient du latin « ad limina apostolorum », traduit par « au seuil des apôtres ».
Mgr Muhatia a déclaré qu'ils avaient eu une rencontre enrichissante avec le pape François et avec les responsables du Vatican.
« Nous avons vécu une très belle expérience en représentant notre pays et nos diocèses respectifs au Kenya. Nous rentrons chez nous regonflés à bloc après avoir rencontré le successeur de saint Pierre et exprimé notre unité et notre communion avec le Saint-Père et l'Église universelle », a-t-il déclaré.
L'archevêque catholique kenyan a ajouté : « Nous avons vécu une belle expérience en rencontrant Pierre. Nous avons eu une belle rencontre avec le Saint-Père, et une belle rencontre avec les cardinaux qui s'occupent des différents bureaux qui aident le Saint-Père à accomplir son travail pastoral ».
Relayant le message du Saint-Père aux Kenyans, le président de la KCCB, qui est l'ordinaire local de l'archidiocèse catholique de Kisumu au Kenya, a déclaré : « Le Pape envoie de manière très spéciale ses bénédictions apostoliques à tous les gens, à tous les fidèles chrétiens du Kenya ».
L'objectif principal de la visite Ad Limina, a-t-il dit, était pour les évêques catholiques du Kenya d'exprimer leur solidarité avec le Pape François.
« Nous devons exprimer notre union avec notre Saint-Père, car nous ne sommes complets qu'avec le successeur de Pierre, le Saint-Père, en l'occurrence le pape François », a déclaré le responsable de la KCCB.
Il a exprimé sa gratitude aux Kenyans pour leur solidarité avec leurs évêques tout au long de la visite, en déclarant : « Merci beaucoup pour vos prières lors de notre voyage à Rome. Et à notre retour, nous continuons à vous bénir et à prier pour vous ».
Plus tôt en août, s'adressant aux catholiques avant que les membres du KCCB ne s'embarquent pour leur visite ad limina, Mgr Muhatia a déclaré que la visite était obligatoire pour tous les évêques en activité, y compris les évêques diocésains, les auxiliaires et les administrateurs apostoliques. Les seuls évêques exemptés sont ceux qui sont à la retraite, a-t-il déclaré lors de la conférence de presse du 14 août.
« Chaque évêque ou chef d'évêque a déjà préparé un rapport sur ce qui s'est passé dans sa juridiction au cours des neuf dernières années », a ajouté Mgr Muhatia.
La dernière visite Ad Limina des membres du KCCB a eu lieu en avril 2015, il y a donc neuf ans au lieu des cinq ans habituels. Mgr Muhatia a attribué ce laps de temps aux restrictions du COVID-19 ainsi qu'aux problèmes de santé auxquels le Saint-Père a dû faire face par le passé.
Il a déclaré que chacun des évêques catholiques du Kenya avait déjà soumis son rapport respectif à Rome et qu'il incluait « les défis auxquels l'Église est confrontée et certaines des solutions que nous proposons en tant qu'évêques ».
Lors de la conférence de presse du 14 août, Mgr Muhatia a déclaré que les membres de la KCCB étaient désireux d'engager le Saint-Père sur la croissance de l'Église catholique au Kenya qui, selon lui, pourrait être vu dans « l'explosion des vocations » dans le pays d'Afrique de l'Est, avec plus de jeunes exprimant leur désir de devenir des prêtres et des femmes et des hommes religieux.
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