Au Timor oriental, le pape François déclare que les enfants nous montrent comment « être pris en charge par Dieu »

Cité du Vatican, 10 septembre, 2024 / 2:10 AM

Au deuxième jour de sa visite apostolique au Timor oriental (Timor-Leste), le pape François a d'abord rencontré les enfants et les religieuses de l'école Irmãs Alma à Dili, mardi matin, et les a remerciés pour leur témoignage d'amour.

Une cinquantaine d'enfants ont accueilli chaleureusement le Saint-Père et le cardinal Virgílio do Carmo da Silva, SDB, archevêque de Dili, avec des chants et des danses traditionnels dans leur école, dirigée par des sœurs consacrées de l'Association des ministères laïcs (ALMA) qui ont commencé leur travail missionnaire au Timor oriental en 2004 en s'occupant d'enfants pauvres, handicapés et abandonnés.

« C'est ce que l'on trouve ici : l'amour. Sans amour, on ne peut pas comprendre. C'est ainsi que nous comprenons l'amour de Jésus qui a donné sa vie pour nous. Nous ne pouvons pas comprendre l'amour de Jésus si nous ne commençons pas à pratiquer l'amour », a déclaré le Saint-Père aux sœurs et aux enfants de l'ALMA réunis dans la salle Saint-Vincent-de-Paul de l'école.

« Je veux vous remercier pour ce que vous faites et je veux aussi remercier les filles, les garçons et les jeunes hommes qui nous donnent le témoignage de se laisser soigner. Parce qu'ils nous enseignent comment nous devons nous laisser soigner par Dieu... ils sont nos professeurs ».

La supérieure de la communauté ALMA, Sœur Getrudis Bidi, a déclaré que les enfants de l'école étaient « nos trésors les plus précieux » et a remercié le pape François pour ses enseignements et son exemple d'amour des pauvres.

« Les enfants que nous servons au Timor-Leste font face à de nombreuses limitations et sont sourds-muets, handicapés mentaux, atteints du syndrome de Down, d'anomalies physiques, aveugles, autistes, abandonnés, mal nourris, et sont sans défense et défavorisés », a-t-elle partagé avec le Saint-Père.

« Les rêves et les objectifs de la mission ALMA sont de rendre l'Évangile réel et efficace dans le monde d'aujourd'hui. Comme l'a dit Jésus : « Ce que vous avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait ». Sa Sainteté, [vous] aussi, a dit : 'Les pauvres nous sauvent parce qu'ils nous permettent de rencontrer le visage de Jésus-Christ' ».

Selon les données de la Banque mondiale, le Timor oriental affiche un taux de pauvreté national de 3,65 dollars par jour, avec environ 40 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté.

De nombreux enfants, en particulier ceux qui sont handicapés, ne peuvent pas être pris en charge par leurs familles appauvries et sont abandonnés ou confiés à des organismes catholiques, tels qu'ALMA, pour qu'ils soient soignés et éduqués.

Le pape François a pris le temps de s'entretenir personnellement avec quelques enfants et sœurs travaillant à l'école, tandis que d'autres chantaient joyeusement des chansons et des hymnes en agitant les drapeaux du Vatican et du Timor-Oriental pendant toute la durée de l'échange.

Avant de quitter l'école pour rencontrer les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées, les séminaristes et les catéchistes à la cathédrale de l'Immaculée Conception, le pape a offert à l'école Irmãs Alma une statue de la Sainte Famille et a réitéré son message de vivre le témoignage de l'amour qui sait aimer et être aimé.

« Voici le cadeau que je laisse à cette maison », a déclaré le pape. « Regardez bien : Saint Joseph prend soin de la Vierge, la Vierge prend soin de Jésus. Le plus important est celui qui se laisse le plus soigner : Jésus. Il se laisse soigner par Marie et par Joseph ».