dimanche, 10 novembre 2024 Faire un don
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Pour ses 90 ans, un archevêque d'Angola appelle à la coexistence pacifique : « Soyons artisans de paix »

Mgr Zacarias Kamwenho a plaidé en faveur d'une coexistence pacifique dans son pays natal d'Afrique australe, l'Angola, alors qu'il célébrait son 90e anniversaire.

Mgr Kamwenho, qui était à la tête de l'archidiocèse catholique de Lubango en Angola jusqu'en septembre 2009, date à laquelle il a pris sa retraite à l'âge de 75 ans, a fêté ses 90 ans le 5 septembre, et tardivement le 15 septembre.

Dans son discours lors de la célébration eucharistique, Mgr Kamwenho a déclaré : « Atteindre 90 ans est un signe d'espoir pour vous tous. Vous aussi, vous pouvez atteindre et dépasser cet âge. Les jours que Dieu nous accorde au-delà de 90 ans doivent être consacrés à son service. Ma vie de semeur d'espoir s'est poursuivie au cours de ces huit dernières années. »

« Nous devons être des artisans de paix - tous les laïcs, ceux qui sont engagés dans le travail pastoral, les laïcs qui vivent parmi les masses, les laïcs consacrés, et même ceux qui sont consacrés et qui exercent un ministère sacerdotal », a déclaré l'archevêque catholique angolais au cours de la célébration eucharistique du 15 septembre qui s'est tenue à la paroisse Santa Cruz do Canhe de l'archidiocèse de Lubango.

Il a ajouté : « Nos vies ne signifient rien si nous ne sommes pas des bâtisseurs de paix ».

En Angola, Mgr Kamwenho est reconnu pour son rôle au sein du Comité inter-ecclésial pour la paix en Angola (COIEPA), où il a joué un rôle essentiel dans les efforts de consolidation de la paix pendant la guerre civile du pays.

En 2001, il a reçu le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit pour sa contribution à la paix en Angola.

À propos de cette récompense, l'archevêque a déclaré : « Ce prix ne m'appartient pas, il appartient au peuple angolais. Je n'ai pas posé ma candidature, mais Dieu a utilisé ma vie pour semer l'espoir et construire la paix ».

Ordonné prêtre en 1961, Mgr Kamwenho a été nommé évêque auxiliaire de l'archidiocèse catholique de Luanda en 1974. Il a ensuite été nommé évêque du diocèse de Sumbe en 1975 et archevêque de Lubango en 1997, où il a exercé les fonctions d'ordinaire local jusqu'en septembre 2009, date à laquelle il a pris sa retraite.

Dans son discours lors de la célébration du 15 septembre, Mgr Kamwenho a réfléchi à son héritage en déclarant : « Si quelqu'un me demandait ce que j'ai fait, je dirais que j'ai essayé. J'ai essayé de former nos catéchistes, d'aider les jeunes à trouver les moyens de s'éduquer et de se former eux-mêmes.

Il a souligné l'importance de la croissance spirituelle et de la maturité, notant que « chaque jour, nous devons chercher à nous élever - plus près de Dieu, de nos supérieurs, du peuple et de nos collègues ».

Dans son homélie lors de la célébration eucharistique du 15 septembre, Mgr Estanislau Marques Chindekasse, évêque du diocèse catholique de Dundo en Angola, a souligné la contribution de l'archevêque émérite aux pratiques liturgiques de l'Église dans ce pays d'Afrique australe.

« Mgr Kamwenho était un éminent professeur de liturgie et a joué un rôle clé dans l'inculturation de la liturgie après Vatican II », a déclaré Mgr Chindekasse.

Il a noté que « l'influence de l'archevêque est visible dans le premier missel angolais et dans de nombreux hymnes qui enrichissent la liturgie de l'Église ».

Mgr Chindekasse a salué la capacité de Mgr Kamwenho à intégrer la culture locale dans les traditions de l'Église.

« Mgr Kamwenho s'est efforcé de faire la synthèse entre la tradition liturgique et la culture populaire, toujours avec un profond respect pour l'une et l'autre », a-t-il déclaré.

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