vendredi, 18 octobre 2024 Faire un don
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Les séminaristes en Angola invités à considérer la discipline et la prière comme les fondements de la vie chrétienne

Mgr Firmino David du diocèse catholique angolais de Sumbe a souligné l'importance de la discipline et de la prière dans la vie des séminaristes en formation pour devenir prêtres.

S'adressant aux séminaristes lors de l'ouverture de l'année académique 2024/2025 au Grand Séminaire Saint Charles Lwanga de Sumbe, Mgr Firmino a noté qu'un séminariste indiscipliné ne peut pas vraiment se considérer comme un chrétien.

« Un séminariste indiscipliné souille l'Église, les lieux et les institutions où il est passé. Tout le monde a cette théorie que le meilleur séminariste est celui qui est discipliné », a déclaré l'évêque catholique angolais le lundi 14 octobre.

Dans son discours, Mgr Firmino a souligné l'importance de la prière dans la vie des séminaristes : « Le séminariste doit être passionné par la prière. Après cela, d'autres éléments viennent s'ajouter. La discipline est au centre de tout. Il n'y a pas lieu de faire de distinction entre les deux.

Il a également déconseillé le bachotage de dernière minute pour les examens, encourageant une étude cohérente dès le premier jour.

L'évêque catholique de 61 ans, qui a commencé son ministère épiscopal en juillet dernier après sa nomination le 4 mai 2023, a également déclaré aux séminaristes : « Vos parents, vos communautés, vos diocèses savent que vous êtes allés au séminaire pour étudier ».

Pour sa part, le père Evaristo Cayungo, secrétaire du Grand Séminaire, a souligné les défis que représente la formation de 106 séminaristes issus de différents diocèses, en se concentrant sur leurs besoins matériels et intellectuels.

« Cette année, le séminaire compte 106 séminaristes, dont 31 en première année, 28 en deuxième année et 47 en troisième année. Ce sont des séminaristes des différents diocèses et archidiocèses d'Angola », a déclaré le père Cayungo.

Le catholique angolais a énuméré les différents défis auxquels sont confrontés les lieux de formation dans le pays, allant des difficultés à nourrir les séminaristes.

Il a déclaré que les séminaires « s'en remettent à la providence divine ».

« Nous avons confiance dans le soutien, les contributions des paroisses, les contributions des familles », a-t-il dit, ajoutant que malgré les défis, les séminaristes sont “un grand atout” pour l'Église en Angola.

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