mardi, 03 décembre 2024 Faire un don
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Un prélat catholique à la tête du Conseil interconfessionnel du Kenya pour guider la reprise des cultes publics

Mgr Anthony Muheria de l'archidiocèse de Nyeri a nommé le chef du Conseil interconfessionnel nouvellement constitué avec pour mandat de guider la reprise du culte public au Kenya.

Le Conseil interconfessionnel nouvellement constitué, dont le mandat est de guider la reprise du culte public au Kenya, sera dirigé par Mgr Anthony Muheria de l'archidiocèse de Nyeri, a annoncé le gouvernement kenyan dans un avis publié dans la Gazette vendredi 12 juin.

"Conformément à la directive présidentielle publiée lors du 8e discours d'État sur la pandémie de coronavirus prononcé le 6 juin 2020, il est notifié pour l'information générale du public que le secrétaire du cabinet pour l'intérieur et la coordination du gouvernement national et le secrétaire du cabinet pour la santé nomment conjointement le Conseil interconfessionnel", a déclaré le gouvernement kenyan dans l'avis publié dans la Gazette qui annonçait la nomination de Mgr Muheria en tant que président d'un conseil de 15 membres aux côtés de trois secrétaires conjoints.

Sous l'égide du président du Kenya, Uhuru Kenyatta, "par le biais du Sommet de coordination du gouvernement national et des comtés", le Conseil dirigé par Mgr Muheria, dont le siège se trouve au ministère de l'intérieur et de la coordination du gouvernement national à Nairobi, a été chargé d'élaborer six protocoles pouvant guider la reprise du culte public dans ce pays d'Afrique de l'Est. 

Le Conseil, qui compte deux autres évêques catholiques parmi ses membres, devrait élaborer des "protocoles stricts pour la réouverture progressive des lieux de culte ; des lignes directrices pour la reprise graduelle et progressive du culte en personne dans les lieux de culte en respectant les lignes directrices en matière d'éloignement physique et social ; et des protocoles pour la célébration de mariages et d'autres cérémonies religieuses dans les lieux de culte en respectant les lignes directrices en matière d'éloignement physique et social (et) des protocoles pour les funérailles religieuses et les derniers rites dans les cimetières/crématoriums et les adieux. ”

L'élaboration de "protocoles pour les funérailles religieuses et les derniers rites des crématoires et les adieux (et) un programme de sensibilisation du public et de renforcement des capacités de tous les chefs religieux et du clergé sur les protocoles" fera partie des entreprises du Conseil dont Mgr John Oballa du diocèse catholique de Ngong et Mgr Joseph Obanyi du diocèse catholique de Kakamega sont membres.

Le Conseil interconfessionnel qui a été autorisé à faire appel à "d'autres personnes pouvant être requises pour l'aider à s'acquitter de ses fonctions" doit également "élaborer une matrice de mise en œuvre hiérarchisée, en indiquant clairement les dates de réouverture" ainsi que le nombre de fidèles qui peuvent se réunir dans les différents lieux de culte.

L'équipe dont les membres proviennent d'autres entités religieuses, notamment l'Église anglicane du Kenya (ACK), le Conseil suprême des musulmans du Kenya (SUPKEM), l'Église presbytérienne d'Afrique de l'Est (PCEA), entre autres, peut également "mener toute autre affaire" en rapport avec les six "Termes de référence". ”

"Le mandat du Conseil prendra fin le 31 décembre 2020, mais pourra être prolongé à la discrétion du président Kenyatta.

La constitution conjointe du Conseil interconfessionnel par le secrétaire de cabinet du Kenya pour l'intérieur et la coordination du gouvernement national, le Dr Fred Matiang'i, et son homologue du ministère de la santé, Mutahi Kagwe, intervient quelques jours après que le président Uhuru Kenyatta ait demandé aux secrétaires de cabinet de créer le conseil interconfessionnel. 

Le gouvernement du Kenya a ordonné la fermeture de tous les lieux de culte en mars, comme l'une des mesures visant à minimiser le risque de propagation de COVID-19 après que le premier cas ait été signalé le 13 mars.

En mai, des responsables du gouvernement kenyan et des représentants des évêques catholiques du pays se sont réunis pour discuter de la possibilité de rouvrir les églises au culte public.

"Nous étions tous d'accord sur le fait que le culte public est l'un des services essentiels au Kenya", a déclaré à l'ACI Afrique Mgr Philip Anyolo, président de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB).

"Nous avons parlé de la nécessité d'ouvrir lentement, progressivement et avec beaucoup de prudence, les églises pour le culte public. Il n'y aura pas de précipitation pour tracer cette voie", at-il ajouté.

Un militant catholique né au Kenya a mené une campagne en ligne pour la reprise du culte public au Kenya.

 

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