Cité du Vatican, 16 janvier, 2025 / 5:53 PM
La Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, qui se déroule du 18 au 25 janvier, revêt une importance particulière cette année en raison du 1700e anniversaire du premier concile œcuménique de l'histoire, le concile de Nicée en 325 après Jésus-Christ.
Le 25 janvier, fête de la conversion de saint Paul, le pape François conclura cette semaine de prière par des vêpres dans la basilique Saint-Paul-hors-les-murs à 17 h 30, heure de Rome.
En outre, le jeudi 23 janvier à 18 heures, le diocèse de Rome organisera une veillée itinérante à laquelle participeront trois lieux de culte différents : l'église luthérienne située au 70 Via Sicilia, l'église orthodoxe Saint-André située au 153 Via Sardegna et la paroisse Saint Camillus de Lellis située au 41 Via Piemonte.
Selon un communiqué publié par le vicariat de Rome, il ne s'agit pas d'une simple veillée de prière, mais d'un « bref pèlerinage en trois étapes » avec des méditations bibliques destinées aux évangéliques, aux orthodoxes et aux catholiques.
« Cette remise de cadeaux représente également la circularité, la communion et la diversité au sein d'une même foi », a déclaré Monseigneur Marco Gnavi, responsable du bureau pour l'œcuménisme et le dialogue interreligieux du diocèse de Rome.
Les prières et les réflexions pour cet événement ont été rédigées par les frères de la communauté monastique de Bose, dans le nord de l'Italie, en collaboration avec un groupe international nommé par le Dicastère pour la promotion de l'unité des chrétiens et la Commission Foi et Constitution du Conseil œcuménique des Églises.
Le thème de la semaine, « Croyez-vous cela ? » (Jn 11,26), s'inspire du dialogue entre Jésus et Marthe lors de la visite de Jésus à la maison de Marthe et Marie à Béthanie après la mort de leur frère Lazare, comme le raconte l'Évangile de Jean.
Selon M. Gnavi, le thème choisi cette année « est central, car aujourd'hui, non seulement les Eglises mais aussi les peuples doivent faire face à de nombreuses formes de mort réelle, qui impliquent aussi la division, la séparation, jusqu'au conflit et au massacre d'innocents ».
Même dans la vie personnelle, a poursuivi le prêtre, « beaucoup sont seuls et, dans l'incertitude du présent, le besoin de réponses se fait sentir ».
« Le dialogue entre Jésus et Marthe montre qu'en chaque homme et chaque femme il y a une question implicite ou explicite sur la foi. Ces paroles nous aident aussi à nous souvenir de l'anniversaire du Concile de Nicée, qui nous a donné cette profession de foi qui nous unit tous dans le baptême », a-t-il conclu.
Cet article a d'abord été publié par ACI Prensa, le partenaire d'information en langue espagnole de CNA. Il a été traduit et adapté par CNA.
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