Le pape François évoque les personnes âgées de la Bible, « pèlerins de l'espérance », lors de la catéchèse du mercredi

ACI Africa

Le Pape François a demandé mercredi aux catholiques d’avoir la sagesse de rechercher la présence de Dieu parmi nous, comme les anciens Siméon et Anne dans le Nouveau Testament.

Dans sa deuxième catéchèse depuis son admission à l’hôpital Gemelli de Rome il y a près de deux semaines, le Saint-Père a réfléchi à la présentation de Jésus au Temple et à la rencontre du Seigneur avec deux « pèlerins de l’espoir » âgés.

« Le chant de la rédemption de deux vieillards émet ainsi la proclamation du jubilé pour tout le peuple et pour le monde », a partagé le pape dans son commentaire écrit sur l’Évangile de saint Luc.

« L’espoir est ravivé dans les cœurs dans le Temple de Jérusalem parce que le Christ, notre espoir, y est entré », a-t-il ajouté.

Le pontife de 88 ans a souligné que Siméon et Anne étaient des personnes de prière et d’adoration, avec des « yeux clairs » capables de reconnaître Dieu dans l’enfant Jésus et de l’accueillir dans leur vie.

« Siméon embrasse cet enfant qui, petit et sans défense, repose dans ses bras ; mais c’est lui, en fait, qui trouve la consolation et la plénitude de son existence en le tenant contre lui », a déclaré le pape.

« Rempli de cette consolation spirituelle, le vieil homme Siméon ne voit pas la mort comme une fin, mais comme un accomplissement, une plénitude ; il l’attend comme une ‘sœur’ qui ne détruit pas, mais introduit à la véritable vie qu’il a déjà goûtée et dans laquelle il croit », a-t-il ajouté.

Anne, une veuve de plus de 80 ans, dévouée à la prière et au service, n’a pu contenir sa joie lorsque Joseph et Marie ont présenté Jésus au Temple.

« Anne célèbre le Dieu d’Israël, qui a racheté son peuple dans cet enfant même et en parle aux autres, répandant généreusement la parole prophétique », a déclaré le Saint-Père.

En plus d’aider Jésus à accomplir son « premier acte d’adoration » au Temple, le pape a noté comment les parents de Jésus, Marie et Joseph, expriment la tendresse d’une famille et « n’intègrent pas simplement Jésus dans une histoire de famille, de peuple, d’alliance avec le Seigneur Dieu ».

« Ils prennent soin de sa croissance et l’introduisent dans l’atmosphère de la foi et de l’adoration. Et eux aussi grandissent progressivement dans leur compréhension d’une vocation qui les dépasse », a-t-il conclu.

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