lundi, 23 décembre 2024 Faire un don
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Fin de L'Assemblée Générale de l'archidiocèse d'Abuja avec un accent sur la promotion de la "coresponsabilité" dans le ministère

Les participants à la première assemblée générale de l'archidiocèse d'Abuja.

Dans une lettre pastorale publiée à l'issue de l'Assemblée générale de l'archidiocèse d'Abuja, qui s'est tenue pendant deux jours, les dirigeants de l'archidiocèse catholique d'Abuja ont souligné la nécessité pour les agents pastoraux de favoriser "un sentiment de coresponsabilité" dans leur apostolat.

"Abuja est un foyer pour tous, il devrait donc y avoir un sentiment de coresponsabilité. Nous devons être un phare lumineux, exemplaire dans le mandat d'évangélisation et aller collectivement jusqu'aux limites extrêmes de notre archidiocèse", déclare Mgr Ignatius Kaigama dans sa lettre pastorale du samedi 5 septembre, qu'il a publiée à la fin de la première assemblée générale de l'archidiocèse catholique d'Abuja.

Dans cette lettre, Mgr Kaigama invite le clergé et les agents pastoraux de l'archidiocèse "à s'engager avec plus de zèle dans l'enseignement du catéchisme et la formation spirituelle et morale des enfants et des jeunes dans nos paroisses, nos écoles et autres institutions pastorales".

Il encourage les prêtres à "consacrer le temps nécessaire à la préparation de leurs homélies et à faire preuve d'une grande diligence et de respect pour les lois de l'Église dans l'administration des sacrements".

"Il est nécessaire de donner un nouvel élan missionnaire. Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers, sachant qu'il y a encore tant de travail à faire pour Dieu", déclare l'Ordinaire d'Abuja, appelant à "former davantage de volontaires comme catéchistes".

La lettre pastorale fait suite à l'Assemblée générale des 4 et 5 septembre au cours de laquelle les membres de l'archidiocèse ont délibéré sur le thème "L'archidiocèse catholique d'Abuja" : Ensemble dans l'évangélisation. ”

Dans cette lettre, l'archevêque nigérian invite également les professionnels des médias catholiques à offrir leurs services pour enrichir la télévision et la radio de l'archidiocèse. 

Dans sa lettre pastorale, le prélat, âgé de 62 ans, souligne également les défis auxquels la nation ouest-africaine est confrontée. 

La pandémie ravageuse de COVID-19 a révélé l'état déplorable des secteurs de l'éducation et de la santé du pays, déclare Mgr Kaigama. 

Pour aller de l'avant, il invite le gouvernement à "s'associer aux institutions religieuses et aux institutions confessionnelles qui ont fait preuve d'un grand engagement pour fournir une éducation de qualité et des soins de santé abordables à une grande majorité de citoyens".

Réfléchissant sur l'état d'insécurité qui prévaut dans la nation la plus peuplée d'Afrique, le prélat condamne "en termes non équivoques les attaques et les meurtres horribles d'innocents nigérians dans différentes parties de la nation par des éléments criminels de toutes sortes. ” Il appelle le gouvernement à résoudre les problèmes de sécurité dans le pays. 

"Là où il n'y a pas de paix, le développement ne peut pas prospérer", dit l'archevêque, ajoutant : "En ces temps difficiles, nous appelons tous les hommes politiques et les fonctionnaires à mettre l'esprit de patriotisme au service de la nation".

Il poursuit en exhortant le peuple de Dieu dans l'archidiocèse d'Abuja à intensifier ses prières pour la nation, en particulier la Prière de l'angélus de 40 jours pour mettre fin aux meurtres incessants au Nigeria, comme l'ont demandé les membres de la Conférence des évêques catholiques du Nigeria (CBCN), la prière pour le Nigeria en détresse, la prière contre la corruption dans le pays.

Le 8 août, les membres du CBCN ont publié une déclaration collective demandant aux catholiques du pays de "se joindre à la prière, un Notre Père, trois Ave Maria et un Gloire au Père chaque jour après l'Angélus pendant quarante jours, à partir du 22 août 2020 et jusqu'au 30 septembre 2020, la veille du jour de l'indépendance du Nigeria". 

"Le jour de l'Indépendance, joignons-nous à la prière pour les cinq décennies de mystères douloureux à partir de midi", ont ajouté les évêques du Nigeria dans leur déclaration du 8 août obtenue par ACI Afrique.

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