Manzini, 25 juillet, 2021 / 10:38 PM
L'évêque catholique de Manzini, le seul diocèse d'Eswatini, a invité, dans un rapport, le peuple de Dieu de cette nation d'Afrique australe à réfléchir à la manière de pratiquer sa foi chrétienne au milieu de la pandémie de COVID-19.
"Il ne s'agit plus d'attendre la fin de la pandémie mais de discerner comment être l'Église au milieu d'une pandémie", déclare Mgr José Luis Ponce de León dans un rapport du vendredi 23 juillet.
Mgr Ponce de León s'inquiète de l'impact de la troisième vague du coronavirus, qui a entraîné des restrictions prolongées.
"Alors que nous traversons la troisième vague, avec un peu plus de 2 % de la population ayant été vaccinée, il semble évident que les vagues régulières, les fermetures partielles ou totales et autres restrictions continueront de nous affecter", déclare l'Ordinaire local du diocèse de Manzini.
Le membre des Missionnaires de la Consolata poursuit en annonçant une réunion pour délibérer sur "comment être l'Église au milieu d'une pandémie".
"Le lundi 26 juillet, nous tiendrons une réunion du conseil presbytéral diocésain pour réfléchir à la fois sur la situation actuelle de troubles et sur l'impact constant du COVID19 dans nos vies et notre travail pastoral", déclare Mgr Ponce de León dans le rapport publié par l'Agenzia Fides le 23 juillet.
Dans ce rapport, le natif d'Argentine souligne le défi de l'instabilité politique en Eswatini et reconnaît les interventions de diverses entités, dont le Conseil des Eglises du Swaziland (CSC) dont il est membre.
"Le samedi 17 juillet, les trois organismes connus de l'Église chrétienne : la Ligue des Églises africaines, la Conférence des Églises de l'ESwatini et le Conseil des Églises du Swaziland ont rencontré la délégation de la Communauté de développement de l'Afrique du Sud (SADC)", indique l'évêque catholique.
Il poursuit : "Le Conseil des Eglises du Swaziland a présenté un document de neuf pages contenant une analyse des problèmes actuels du pays, la chronologie des événements, les scénarios possibles si le gouvernement ignore et n'agit pas sur les problèmes actuels, mais aussi les scénarios possibles si les questions sont abordées. ”
"Le document présente une liste détaillée des réunions que le CSC a tenues au cours des deux dernières semaines avec les différentes parties prenantes du pays et quelques recommandations à court et à long terme à l'intention du gouvernement et de la SADC", poursuit l'évêque de 60 ans.
Dans son premier discours à la nation depuis que la violence a éclaté, le roi d'Eswatini et chef de la famille royale swazie, Mswati III, a qualifié de "satanique" le conflit violent qui aurait causé des pertes massives de biens.
Le roi a demandé la tenue d'un forum ouvert pour débattre des manifestations en faveur de la démocratie dans le pays d'Afrique du Sud, anciennement connu sous le nom de Swaziland.
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