Cape Town, 17 septembre, 2021 / 8:21 PM
L'archevêque catholique de l'archidiocèse du Cap, en Afrique du Sud, a exhorté le peuple de Dieu dont il a la charge pastorale à continuer à faire preuve de retenue et à ne pas chanter pendant la Sainte Messe afin de limiter les infections au COVID-19.
Mgr Stephen Brislin a rappelé les protocoles de l'Église, notamment le nombre de participants accepté lors de la célébration eucharistique et d'autres rassemblements de l'Église, suite à une décision du gouvernement d'assouplir les restrictions COVID-19 dans le pays.
Dans une déclaration datée du lundi 13 septembre, Mgr Brislin salue l'assouplissement par le gouvernement des restrictions relatives au COVID-19, mais reconnaît que cette mesure pourrait entraîner une augmentation des infections.
"Bien que nous nous félicitions de l'assouplissement des restrictions, nous souhaitons souligner que, puisque les gens seront plus mobiles, la menace d'infections sera toujours une réalité", déclare l'archevêque sud-africain.
Il ajoute : " Nous appelons donc toutes les personnes concernées à mettre en pratique les mesures d'hygiène recommandées et les normes de distanciation sociale déjà en place. ”
"Nous demandons en particulier d'éviter l'encombrement des portes aux heures d'entrée et de sortie de nos liturgies et que, dans la mesure du possible, les personnes quittent l'église en utilisant des points de sortie différents", indique Mgr Brislin.
Il met en garde contre le fait de chanter à l'église et indique qu'en cas de besoin, une ou deux personnes portant un masque facial seront autorisées à chanter tandis que les autres resteront silencieuses.
"Nous souhaitons également renforcer la norme selon laquelle le chant doit être sévèrement réduit ou complètement supprimé. Lorsque le chant est autorisé, il doit être fait par un ou deux chantres portant des masques", déclare Mgr Brislin.
Il ajoute : "Comme l'a indiqué le président lors de son discours du 12 septembre, la variante actuelle est aérienne et c'est là que réside le danger."
Dimanche 12 septembre, le président Cyril Ramaphosaa annoncé l'assouplissement des règles de verrouillage COVID-19 dans le pays, qui devaient être mises en œuvre à partir du lundi 13 septembre, le pays passant au niveau ajusté 2.
Il s'agit d'une réponse à ce qui a été décrit comme un déclin des infections en Afrique du Sud, à l'exception des provinces du Cap Nord et de l'État libre.
Le président Ramaphosa a déclaré que des efforts étaient déployés pour déterminer les forces motrices du taux d'infection relativement élevé dans les deux provinces.
Dans le communiqué du 13 septembre, Mgr Brislin apprécie les autorités du pays pour leur contribution à la lutte contre la pandémie.
"Nous souhaitons tout d'abord remercier toutes les personnes concernées pour la collaboration dont elles ont fait preuve en ces temps difficiles. Un remerciement particulier doit être adressé aux responsables du COVID-19 et aux responsables des réservations dans les paroisses, qui font leur travail avec beaucoup de diligence", déclare l'archevêque du Cap.
Il ajoute : "Nous sommes également reconnaissants pour le zèle pastoral et la discrétion prudente dont ont fait preuve de nombreux prêtres. Votre attention au bien-être des membres du troupeau qui vous est confié et vos interventions stratégiques lorsqu'il y avait des signes de danger sont appréciées. C'est ce genre d'action pastorale prudente qui engendre la confiance des laïcs."
Dans une lettre adressée à tous les membres du clergé, aux responsables laïcs, aux religieux et religieuses et aux institutions de l'archidiocèse du Cap, Mgr Brislin confirme que la directive de ne pas occuper plus de 30 % de la capacité d'accueil restera en vigueur "jusqu'à nouvel ordre".
"Les églises suffisamment grandes peuvent désormais accueillir un maximum de 250 personnes, y compris le célébrant et les ministres assistants, à condition que ce nombre n'excède pas trente pour cent de la capacité d'accueil", indique-t-il, ajoutant que la dispense de l'archevêque d'assister à la sainte messe le dimanche et les jours d'obligation est prolongée jusqu'à nouvel ordre.
Le prélat sud-africain, nommé archevêque du Cap en décembre 2009, indique que les personnes empêchées d'assister à la Sainte Messe doivent suivre la célébration eucharistique diffusée en direct et faire leurs actes de communion spirituelle comme prévu.
Il recommande également que là où la retransmission en direct n'est pas possible, les fidèles suivent la liturgie de la Parole jusqu'aux intercessions incluses et posent également leurs "actes de communion spirituelle".
La participation en personne aux funérailles dans l'archidiocèse sud-africain sera maintenue à un maximum de cinquante personnes, y compris les ministres, à condition de ne pas utiliser plus de trente pour cent de la capacité d'accueil de l'église, ordonne Mgr Brislin.
Il ajoute dans sa déclaration du 13 septembre : " Tous les rassemblements associés aux funérailles, tels que les veillées nocturnes et les rassemblements " après les larmes ", restent interdits par la loi. ”
"De plus, en vertu de la loi, les formulaires de certificat d'occupation délivrés le 26 juillet 2021 doivent être remplis, signés par le prêtre/administrateur de la paroisse, estampillés du sceau de la paroisse et affichés à toutes les entrées de l'église. Pour faciliter la consultation, un formulaire vierge est joint à cet avis."
Entre-temps, l'archevêque du Cap a lancé un appel aux responsables des paroisses de l'archidiocèse pour qu'ils aident à nourrir les pauvres dans le pays en respectant strictement les protocoles COVID-19.
"La nourriture doit être distribuée uniquement à emporter", a déclaré Mgr Brislin, avant d'ajouter : "Nourrir les affamés est considéré comme un service essentiel et les locaux de l'église peuvent être utilisés à cette fin, à condition que tous les protocoles de sécurité soient respectés... Nous remercions toutes les personnes concernées pour la patience dont elles ont fait preuve et pour les nombreux sacrifices qui ont été consentis jusqu'à présent."
(L'histoire continue ci-dessous)
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