Durban, 17 juin, 2022 / 10:00 PM
La police sud-africaine travaille jour et nuit pour retrouver le P. Bheki Monamoholo Motloung, membre du clergé de l'archidiocèse de Durban, qui n'a pas été retrouvé depuis le dimanche de Pentecôte, le 5 juin, a déclaré l'aumônier du service de police sud-africain (SAPS) pour l'archidiocèse sud-africain.
L'Ordinaire du lieu de l'Archidiocèse de Durban, Mgr Siegfried Mandla Jwara, a annoncé la nouvelle de la disparition du Père Motloung dans un communiqué du 14 juin, indiquant que le curé de St Yves Bergville avait disparu après avoir célébré la messe de Pentecôte à l'église.
Dans une interview accordée à ACI Afrique, l'aumônier des SAPS, le père David Sithole, a déclaré : "La police travaille jour et nuit pour retrouver le prêtre disparu ; nous espérons que le père Bheki sera retrouvé."
"Comme l'archevêque l'a dit dans une déclaration hier, nous demandons de continuer à prier pour la sécurité du père Bheki, pour sa famille et pour qu'il revienne sain et sauf", a ajouté le père Sithole lors de l'interview du mercredi 15 juin.
Le père Motloung "a disparu le dimanche de la Pentecôte après avoir assisté à une fraternité de ministres à l'église luthérienne d'eDukuza", a déclaré l'aumônier SAPS, et a ajouté, en référence au prêtre catholique disparu, "il était le premier à partir ce soir-là après le dîner".
"Normalement, les pasteurs de différentes églises se rencontrent pour partager leurs expériences pastorales. Le père Bheki a été vu pour la dernière fois vers 21h30 lorsqu'il a quitté le groupe, qui comprenait des pasteurs de l'église luthérienne et de l'église anglicane", a déclaré le père Sithole à ACI Afrique le 15 juin.
La nouvelle de la disparition du prêtre sud-africain est choquante et effrayante, a déclaré l'aumônier des SAPS, avant de poursuivre : "Depuis 11 ans que je travaille comme prêtre dans cet archidiocèse (Durban), je n'ai jamais entendu parler d'une telle chose. Pour autant que je sache, c'est le premier incident. C'est un choc pour nous tous ; c'est quelque chose de nouveau pour nous, qu'un prêtre disparaisse comme ça".
"Je vais être honnête avec vous, c'est effrayant ; cela a suscité la peur chez certains d'entre nous, membres du clergé", a déclaré le père Sithole à ACI Afrique lors de l'interview du 15 juin, et il a ajouté : "Le sentiment commun est la peur ; cela suscite la peur parce que nous ne connaissons pas le motif à ce stade ; quel est le motif derrière toute cette saga ?"
Dans une autre interview, la personne chargée de la liaison entre l'archidiocèse de Durban et l'équipe d'enquête de la SAPS a déclaré que, bien que le traceur de la voiture du père Motloung ait été désactivé, la police a cherché d'autres moyens de retrouver la trace du prêtre catholique disparu.
"Ce que nous avons découvert, c'est qu'il n'y a pas de traceur pour localiser le véhicule, mais nous travaillons avec le téléphone portable et d'autres gadgets pour le localiser. Jusqu'à présent, la SAPS travaille jour et nuit pour tenter de retrouver le révérend disparu", a déclaré le brigadier Thobelile Shazi à ACI Afrique le 15 juin.
Le brigadier Shazi, paroissien de l'église catholique du Sacré-Cœur de Montclair, a également appelé les fidèles à être optimistes et à espérer que le prêtre sera "retrouvé vivant".
"Tout ce que je peux dire, c'est que les gens ne doivent pas perdre espoir. Nous travaillons 24 heures sur 24, jour et nuit", a-t-elle déclaré, ajoutant que la SAPS travaille avec les membres de la communauté pour retrouver le prêtre disparu.
Le brigadier Shazi a déclaré : "Nous ne travaillons pas en vase clos, nous travaillons en collaboration avec d'autres parties prenantes, notamment les communautés de Bergville. D'autres unités de la SAPS ont également offert leur expertise pour s'assurer que le prêtre disparu soit retrouvé vivant."
Elle a reconnu l'aide des membres de la communauté locale dans la recherche du Père Motloung.
Le brigadier sud-africain a déclaré à ACI Afrique : "Dans ce cas, l'enquête initiale a été menée par les membres de la police sud-africaine, y compris toutes les unités de la SAPS. Les membres de la communauté, y compris la communauté paroissiale et les forces de sécurité locales, ont également été d'une grande aide dans la conduite des recherches."
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