Cité du Vatican, 11 décembre, 2022 / 7:27 PM
Le pape François a déclaré dimanche qu'il était préoccupé par les récents affrontements meurtriers dans la partie nord du Soudan du Sud.
"Je suis avec tristesse et inquiétude les nouvelles du Soudan du Sud concernant les violents affrontements de ces derniers jours", a-t-il déclaré le 11 décembre à la fin de son message dominical de l'Angelus.
Le pape François doit se rendre à Juba, la capitale du Soudan du Sud, dans un peu moins de huit semaines.
"Prions le Seigneur pour la paix et la réconciliation nationale, afin que les attaques cessent et que les civils soient toujours respectés", a déclaré François dimanche, après que des violences ont éclaté la semaine dernière dans l'État du Nil supérieur du Soudan du Sud, dans le nord-est du pays.
Selon les agences des Nations unies, plus de 9 000 personnes ont été déplacées lors des affrontements et un nombre inconnu de personnes ont été tuées.
La visite du pape François au Soudan du Sud, du 3 au 5 février, qu'il effectuera avec l'archevêque de Canterbury, Justin Welby, et le modérateur de l'Église d'Écosse, Iain Greenshields, sera un "pèlerinage de paix".
Le voyage du pape au Soudan du Sud fera suite à une visite de trois jours dans la ville de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
La devise du voyage au Soudan du Sud est tirée de Jean 17 : "Je prie pour que tous soient un".
Les dates du voyage du pape dans les deux pays africains ont été annoncées au début du mois ; il devait initialement avoir lieu en juillet mais a été reporté par le Vatican en raison de problèmes liés au genou du pape François.
Selon Reuters, la dernière flambée de violence au Soudan du Sud s'inscrit dans la continuité des combats qui ont débuté en août dans un village du Haut-Nil.
Dans certaines parties du pays, les affrontements pour l'accès aux ressources telles que l'eau et les pâturages sont courants.
Un missionnaire et évêque du Soudan du Sud a déclaré aux journalistes en avril que le pays travaille encore à la mise en œuvre de la paix et que, lors de son voyage, le pape François ne trouvera pas "une paix réalisée, mais une paix qui persiste."
La logistique du voyage du pape sera difficile, mais les autorités de sécurité nationale sont prêtes à y faire face, a déclaré l'évêque Christian Carlassare de Rumbek par appel vidéo le 21 avril. "Il n'y a pas de risques majeurs" pour la sécurité du pape François, a-t-il ajouté.
Il a ajouté que le pays est également confronté à des problèmes économiques, à des conflits liés au contrôle de ressources telles que le pétrole, et à des problèmes agricoles causés par des pluies abondantes et des inondations.
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