Nairobi, 19 septembre, 2023 / 11:25 PM
Les communicateurs catholiques du Kenya ont été invités à se faire les champions de la conservation de la nature, en s'efforçant délibérément de corriger les erreurs liées au changement climatique.
Dans son discours prononcé le premier jour de l'assemblée générale annuelle (AGA) des coordinateurs de communication, des directeurs de radio et des responsables des diocèses catholiques du Kenya, Mgr Anthony Muheria a encouragé le développement de la "famille des médias catholiques" dans le pays d'Afrique de l'Est.
"Nous devons apprendre à être des ambassadeurs du message de protection de l'environnement et de l'engagement à redresser les torts causés par le changement climatique", a déclaré Mgr Muheria le mardi 19 septembre, au début de l'AGA de cinq jours au cours de laquelle les participants ont suivi une formation sur l'adaptation au changement climatique.
L'ordinaire local de l'archidiocèse catholique kenyan de Nyeri, qui est également président de la Commission des communications sociales de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB), a appelé à des approches "réalistes" dans les campagnes de lutte contre le changement climatique, insistant sur l'utilisation de méthodes qui respectent la création telle que Dieu l'a envisagée.
En détruisant la création et l'environnement, a poursuivi l'archevêque catholique kenyan, "nous détruisons la bonté de Dieu".
"Notre discours n'est pas seulement celui d'activistes ou de théoriciens naturalistes", a-t-il déclaré aux communicateurs catholiques au centre JJ McCarthy de Nairobi, avant d'ajouter : "Lorsque nous parlons de la nature et de l'environnement, nous devons veiller à ne pas tomber dans l'excès qui consiste à personnifier la nature. Notre centre d'écologie environnementale est basé sur notre foi en Dieu et en la création".
Les communicateurs catholiques du Kenya auront un impact dans leurs messages contre le changement climatique s'ils encouragent l'esprit de collaboration en tant qu'instruments basés sur la foi avec des objectifs communs, a déclaré le membre kenyan de l'Opus Dei au début de l'AGA et de la formation que la Commission pour les communications sociales de la KCCB a organisée en collaboration avec le Conseil des médias du Kenya (MCK).
"Nous devons nous sentir de plus en plus comme une famille de médias catholiques et nous devons nourrir ce sentiment et cet esprit", a-t-il dit, ajoutant : "C'est la seule façon d'avoir plus d'impact ; c'est en restant ensemble que nous pourrons relever les défis auxquels nous sommes confrontés, et cela signifie s'aider et se tenir la main".
L'archevêque catholique a poursuivi : "Nous ne sommes pas en compétition ; ce n'est que lorsque nous travaillerons ensemble que nous aurons la capacité d'aller de l'avant".
Nous devons nous assurer que nous gardons cet esprit de dire "comment puis-je tirer parti de la situation actuelle" afin d'atteindre notre objectif", a-t-il souligné lors de la session matinale du 19 septembre, à laquelle assistait le président de la région africaine de l'Association catholique mondiale pour la communication, SIGNIS Afrique, le père Walter Chikwendu Ihejirika.
Le chef de l'Église catholique, âgé de 60 ans et à la tête de l'archidiocèse du Kenya depuis juin 2017, a insisté sur la nécessité de créer des synergies en favorisant les opportunités de réseautage, affirmant que de tels efforts parmi les médias catholiques au Kenya se traduiront par "une portée et un impact considérables".
Il a ensuite exhorté les communicateurs catholiques du Kenya à s'inspirer de l'initiative de la voix des évêques qui, selon lui, a eu un impact positif au cours de la période électorale de 2022 dans le pays, et à encourager l'esprit de collaboration.
"Notre plus grande découverte l'année dernière a été la collaboration ; l'impact évident d'une collaboration désintéressée et accrue nous a donné confiance et a fait de nous un groupe médiatique très fort", a déclaré Mgr Muheria, ajoutant que l'initiative d'éducation civique "a eu un grand impact, même au-delà de la foi catholique".
Tout en soulignant la nécessité de créer des synergies entre les communicateurs catholiques, l'archevêque kenyan, qui a commencé son ministère épiscopal en janvier 2004 en tant qu'évêque du diocèse kenyan d'Embu, a mis en garde contre la mise à l'écart des médias laïques.
"Si vous n'avez pas les médias laïques avec vous, ils vont travailler contre vous ; nous devons aligner les forces dans la même direction", a-t-il déclaré, ajoutant : "Nous devons être plus intelligents ; nous devons être plus intelligents sur la façon dont nous collaborons ; nous devons être intenses ; nous devons nous concentrer sur la façon dont nous allons et sur ce que nous avons l'intention de faire à différents moments".
"Nous devons avoir des objectifs sur lesquels nous nous concentrons pour les atteindre, et nous devons viser avec toute l'intensité nécessaire pour y parvenir. Nous échouons en tant que médias lorsque nous n'investissons pas pour nous améliorer", a déclaré Mgr Muheria le 19 septembre, premier jour de l'assemblée générale annuelle et de la formation des communicateurs catholiques des diocèses catholiques du Kenya.
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