Enugu, 23 septembre, 2023 / 11:11 PM
Le diocèse catholique d'Enugu au Nigeria a exprimé sa gratitude à Dieu et aux fidèles suite à la libération du Père Marcellinus Obioma Okide, qui avait été enlevé le 17 septembre.
Dans un communiqué du vendredi 22 septembre que ACI Afrique a obtenu, le chancelier du diocèse nigérian déclare : "Nous sommes heureux de vous informer que notre frère et prêtre, le père Marcellinus Obioma Okide, a été libéré de l'emprise des ravisseurs".
Le père Wilfred Chidi Agubuchie ajoute que le père Okide "a été libéré vers 20 heures le jeudi 21 septembre 2023".
"Le diocèse catholique d'Enugu est reconnaissant à Dieu tout-puissant pour sa protection sur le père Okide, et vous remercie pour vos prières et vos messes tout au long de cette période difficile", déclare le père Agubuchie après la libération du prêtre de la paroisse St. Mary Amofia-Agu Affa du diocèse d'Enugu.
Le chancelier du diocèse d'Enugu poursuit en implorant : "Que Notre-Dame, Secours des chrétiens, intercède pour nous et notre pays, le Nigéria".
Le Nigeria connaît l'insécurité depuis 2009, date à laquelle l'insurrection de Boko Haram a commencé avec l'objectif de transformer le pays en un État islamique.
Depuis lors, le groupe, l'un des plus grands groupes islamistes d'Afrique, orchestre des attaques terroristes aveugles contre diverses cibles, y compris des groupes religieux et politiques ainsi que des civils.
La situation d'insécurité dans le pays a été compliquée par l'implication des bergers fulanis, majoritairement musulmans, également appelés milices fulanis.
Le cas du père Okide est le dernier d'une série d'enlèvements et de meurtres dans le pays le plus peuplé d'Afrique, impliquant des membres du clergé, des séminaristes et d'autres chrétiens.
Le 2 août, un prêtre et un séminariste ont été enlevés dans le diocèse de Minna. Le père Paul Sanogo du Mali et le séminariste Melchior Mahinini de Tanzanie ont été libérés le 23 août après trois semaines de captivité.
Dans une interview accordée à ACI Afrique le 1er septembre, les deux membres des Missionnaires d'Afrique (M.Afr.) ont déclaré que le traumatisme qu'ils ont subi pendant leur captivité de trois semaines a été une bénédiction, car il a renforcé leur foi.
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