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"Un érudit valeureux" : Un archevêque catholique ivoirien salué comme un serviteur et un enseignant dévoué

Feu Mgr Marie-Daniel Dadiet, deuxième Ordinaire local de l'archidiocèse de Korhogo en Côte d'Ivoire. Crédit : CECCI

Mgr Marie-Daniel Dadiet, deuxième Ordinaire du lieu de l'Archidiocèse de Korhogo en Côte d'Ivoire, décédé le lundi 2 octobre à l'âge de 71 ans, a été qualifié de "vaillant ecclésiastique", qui a servi le peuple de Dieu avec dévouement.

L'archevêque catholique d'origine ivoirienne qui était à la tête de l'archidiocèse de Korhogo depuis son installation en juillet 2004 jusqu'à sa démission en octobre 2017 en raison d'une mauvaise santé à l'âge de 65 ans est décédé à Paris, en France, à la suite d'une maladie, ont indiqué les membres de la Conférence épiscopale de Côte d'Ivoire (CECCI) dans un communiqué.

Dans ce communiqué publié lundi 2 octobre, les membres de la CECCI "expriment leur profonde sympathie à la famille biologique du défunt, et invitent la communauté chrétienne à s'unir dans la prière et le recueillement, afin qu'il entre dans la lumière et la paix de Dieu qu'il a servi avec dévouement".

Le programme des funérailles de l'archevêque, qui avait commencé son ministère épiscopal en tant qu'évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Korhogo en octobre 1998, "sera annoncé ultérieurement". Il était en France pour un traitement médical depuis plusieurs mois.

Né à Divo en 1952, Mgr Dadiet a été ordonné prêtre en juillet 1979. Il a été nommé évêque auxiliaire de Korhogo en mai 1998. Il a ensuite été transféré au diocèse de Katiola en octobre 2002, où il a servi jusqu'en mai 2004, date à laquelle il a été nommé archevêque de Korhogo.

Le défunt archevêque ivoirien était connu pour son engagement en faveur de la paix et de la réconciliation en Côte d'Ivoire. Il était également engagé dans la défense des droits des pauvres et des exclus.

Dans un message de condoléances partagé mardi 3 octobre sur Facebook, Maître Zehouri Paul-arnaud Bertin déclare : "L'Église catholique de Côte d'Ivoire, la région du Loh-Djiboua, le district de Nebo et son village natal de Gnehiri ont perdu un valeureux ecclésiastique dont les enseignements, la disponibilité à l'égard de tous et le sens élevé de la solidarité témoignent du sacerdoce."

"Nous présentons nos condoléances à sa famille éplorée, à la communauté catholique et à ses amis", ajoute-t-il, en implorant "que Dieu, qu'il a servi au nom de Jésus-Christ, facilite le repos de son âme".

Pour Aimé Akpalé, "c'est toute la nation qui est frappée par cette disparition. La région du Loh-Djiboua et les clans Abohiri ont perdu l'un de leurs plus dignes fils".

"Que le Tout Miséricordieux, le Père de l'univers, à qui il s'est dévoué durant son parcours terrestre, l'accueille dans son grand Amour", implore-t-il.

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