Cité du Vatican, 15 juin, 2024 / 7:20 PM
Le président du Cap-Vert, José Maria Pereira Neves, a qualifié de "mémorable" son audience du vendredi 14 juin avec le pape François sur la Place apostolique à Rome.
Dans un message publié sur Facebook peu après la rencontre, le président Neves a déclaré que le pape François était "l'un des dirigeants les plus éminents du XXIe siècle".
"Plus tôt ce matin, j'ai été reçu par Sa Sainteté le pape François au Palais apostolique, exactement 10 ans après que, en tant que Premier ministre, je l'ai rencontré au Vatican dans le cadre de l'échange des instruments de ratification de l'accord juridique signé entre le Cap-Vert et le Saint-Siège le 10 juin 2013", a déclaré le président cap-verdien.
Et d'ajouter : "Le Saint-Père m'a parlé du Cap-Vert avec un mélange d'émotion, de fierté et de profond respect."
"Ce fut une rencontre mémorable. Nous avons surtout parlé de la paix et de la fraternité dans le monde, de la liberté d'esprit et de la dignité de la personne humaine", a-t-il ajouté.
Lors de la rencontre avec le pape François, a poursuivi le président Neves, "j'ai réitéré mon invitation à ce qu'il visite les îles, dans le cadre des célébrations du 500e anniversaire de la création du diocèse de Santiago de Cabo Verde, et notre désir de béatification de Manuel Costa Ríos, plus connu sous le nom de Negro Manuel, qui a quitté le Cap-Vert pour l'Argentine au XVIIe siècle et est devenu le gardien d'un sanctuaire dans la ville de Luján."
"Le pape François a été un leader inspirant et a abordé les questions les plus brûlantes d'aujourd'hui telles que les guerres géostratégiques, le changement climatique, la pauvreté, l'inégalité et la migration avec beaucoup de sagesse et de magnanimité", a déclaré le président Neves.
Dans un communiqué publié à l'issue de l'audience, les responsables du Bureau de presse du Saint-Siège indiquent que le président cap-verdien a également eu une audience avec le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, accompagné du secrétaire pour les relations avec les États et les organisations internationales, l'archevêque Paul Richard Gallagher.
Ils notent qu'au cours des entretiens cordiaux, tenus à la Secrétairerie d'État, "les bonnes relations entre le Saint-Siège et le Cap-Vert ont été soulignées, et certains aspects de la situation sociale et économique du pays ont été discutés, ainsi que l'application de l'Accord bilatéral ratifié en 2014."
"Il s'en est suivi un échange de vues sur l'actualité internationale, avec une référence particulière aux problèmes de sécurité, aux conflits en cours dans le monde, aux phénomènes migratoires et à la traite des êtres humains", précisent les responsables du Bureau de presse du Saint-Siège.
En juin 2013, le Cap-Vert et le Saint-Siège ont signé le Concordat, un instrument juridique international par lequel l'État cap-verdien reconnaît la personnalité juridique de l'Église catholique, ainsi que certains privilèges et avantages, tous compatibles avec les dispositions de la Constitution du pays.
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