Kakemega, 08 janvier, 2025 / 11:59 AM
Le Jubilé 2025 de l'Eglise catholique donne aux religieuses l'occasion d'approfondir leur communion avec Dieu dans la prière, à la fois communautaire et surtout personnelle, a déclaré la Supérieure générale de la Congrégation des Sœurs de Marie de Kakamega (SMK), dont le siège se trouve dans le diocèse catholique de Kakamega, au Kenya.
Dans une interview accordée à ACI Afrique en marge de la profession religieuse de 13 membres des SMK le lundi 6 janvier, Sr. Josepha Anjeline Atswele a félicité le Pape François pour l'initiative de l'année jubilaire 2025, qui, selon elle, appelle à la promotion de l'espoir parmi divers groupes du peuple de Dieu, y compris les jeunes, les personnes âgées, les malades et les marginalisés, entre autres.
« Dans la vie consacrée, nous dépendons de la prière pour nous soutenir », a déclaré Sœur Josepha.
Pendant l'année jubilaire 2025, a-t-elle dit, « j'encouragerai les sœurs à approfondir leur vie de prière personnelle et communautaire ».
Les nouvelles professes « doivent se concentrer sur le renforcement de leur vie de prière personnelle et de leur vie communautaire », a dit la Supérieure Générale des SMK à ACI Afrique en se référant aux six sœurs qui ont prononcé leurs premiers vœux et aux sept autres qui ont fait leur profession perpétuelle lors de la célébration qui s'est tenue à la Maison Mère des SMK Mukumu dans le Diocèse de Kakamega.
Elle a souligné l'importance d'une vie de prière pour les personnes consacrées et a expliqué : « En tant qu'individu, je ne peux pas réussir ou être fidèle seul. Je peux chercher du réconfort à l'extérieur, mais si vous êtes engagés dans la prière personnellement et aussi en tant que communauté, vous pouvez vous soutenir les uns les autres ; vous revenez du service et vous vous faites suffisamment confiance pour partager vos expériences ».
La confiance et la prière partagée sont essentielles pour surmonter l'isolement, a déclaré Sr. Atswele, ajoutant que « sans confiance ni prière commune, vous ne pouvez pas partager, ce qui conduit à la solitude et à la déconnexion spirituelle ».
La Supérieure générale des SMK a également souligné l'importance de prendre soin de ceux qui sont dans le besoin. « J'encouragerai également les sœurs à rendre visite aux prisonniers, puisqu'ils ont eu l'occasion de célébrer le Jubilé », a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté : « Nous avons affecté deux sœurs aux prisons de Kakamega et nous nous y rendons régulièrement pour célébrer avec les prisonniers. Il est important de tendre la main à ceux qui, autrement, pourraient se sentir oubliés ».
Elle a salué l'initiative de l'année jubilaire 2025 comme étant inclusive, déclarant : « Cette fois, tous les groupes ont été inclus, et je suis particulièrement heureuse que les femmes consacrées, comme moi, aient été reconnues dans cette célébration. »
Dans des interviews séparées avec ACI Afrique, trois des sept sœurs qui ont prononcé leurs vœux définitifs ont également exprimé leur excitation à l'idée de prononcer leurs vœux perpétuels au début de l'année jubilaire.
Sœur Mary Mildred Alebot Imolet, une sœur du diocèse de Bungoma au Kenya, s'est fait l'écho de l'appel à un engagement spirituel plus profond au cours de l'année jubilaire. « C'est une année pour prier davantage », a-t-elle déclaré.
« En tant que chrétiens, nous croyons au pouvoir de la prière. Grâce à elle, nous trouvons des réponses et la force de surmonter les difficultés », a déclaré Sœur Alebot, qui a expliqué que la prière n'unit pas seulement les gens, mais qu'elle sert aussi de fondement à l'espoir et à la charité qui, selon elle, font partie des piliers de l'Année jubilaire.
Elle a souligné l'importance d'étendre la charité à tous, en particulier à ceux qui sont dans le besoin. « Où que vous soyez, que ce soit en tant qu'enseignant, médecin ou dans tout autre rôle, soyez charitables », a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté : « Notre charité ne doit pas seulement s'adresser à notre entourage immédiat, mais aussi aux personnes les plus vulnérables de la société : les orphelins, les orphelines et les veuves ».
Pour Sœur Alebot, qui poursuit ses études, cette charité s'étend au-delà des murs de son établissement. « En tant qu'étudiante, je suis d'abord une sœur - une sœur qui est étudiante. Partout où je vais, je pratique les piliers de la prière, de l'espérance et de la charité », dit-elle.
« Dans mon école, dans ma communauté et parmi les gens que je rencontre, je dois vivre ces valeurs », a-t-elle ajouté. Les religieuses, a-t-elle ajouté, sont des modèles pour les autres, et leurs actions servent de phare d'espoir et de charité à la communauté chrétienne dans son ensemble.
Sœur Maria Shisiali, une autre nouvelle professe du diocèse de Kakamega au Kenya, a également prononcé ses vœux perpétuels au cours de l'année jubilaire. Elle a exprimé sa gratitude pour le moment choisi pour prononcer ses vœux et pour l'occasion qu'il offre d'approfondir sa vie spirituelle.
« Cette année nous encourage à nous engager dans des actes de miséricorde, comme visiter les malades et marcher aux côtés des personnes vulnérables », a déclaré Sœur Shisiali, ajoutant que “de tels actes ajouteront une grande valeur à ma vie de prière”.
Elle a également souligné les défis de la vie religieuse en déclarant : « Nous sommes confrontés à de nombreux défis, mais cette année jubilaire nous donne la force de faire face à ces difficultés ». Elle a ajouté que l'année jubilaire « nous fournit un thème qui nous encourage à aller de l'avant dans la foi ».
Pour sa part, Sœur Mary Josephine Aheso, du diocèse ougandais de Soroti, a exprimé sa profonde gratitude pour l'occasion qui lui a été donnée de prononcer ses vœux au cours de cette année spéciale.
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