Cité du Vatican, 28 mars, 2021 / 8:36 PM
Le pape François a prié dimanche pour les catholiques indonésiens blessés dans un attentat à la bombe alors qu'ils quittaient une messe le dimanche des Rameaux.
S'exprimant avant la récitation de l'Angélus du 28 mars, le pape a fait référence à l'attentat qui a eu lieu vers 10h30 heure locale dimanche devant la cathédrale du Sacré-Cœur de Jésus à Makassar, capitale de la province de Sulawesi du Sud.
Selon les premières informations, au moins dix fidèles ont été blessés par l'explosion.
"Prions pour toutes les victimes de la violence, en particulier celles de l'attentat de ce matin en Indonésie, devant la cathédrale de Makassar", a déclaré le pape.
Le pape a fait cette remarque à la fin de son discours de l'Angélus, à l'issue de la messe du dimanche des Rameaux dans la basilique Saint-Pierre.
Réfléchissant au début de la Semaine Sainte, il a déclaré : "Pour la deuxième fois, nous la vivrons dans le contexte de la pandémie. L'année dernière, nous étions plus bouleversés ; cette année, c'est plus éprouvant pour nous. Et la crise économique est devenue lourde."
"Dans cette situation historique et sociale, que fait Dieu ? Il prend la croix. Jésus prend la croix, c'est-à-dire qu'il prend sur lui le mal que cette situation comporte, le mal physique et psychologique - et surtout le mal spirituel - parce que le Malin profite de la crise pour diffuser la méfiance, le désespoir, la discorde."
Il poursuit : "Et nous ? Que devons-nous faire ? Celle qui nous le montre est la Vierge Marie, la Mère de Jésus, qui est aussi son premier disciple. Elle a suivi son Fils. Elle a pris sur elle sa part de souffrance, d'obscurité, de confusion, et elle a parcouru le chemin de la passion en gardant allumée dans son cœur la lampe de la foi. Avec la grâce de Dieu, nous pouvons nous aussi faire ce voyage."
"Et, sur le chemin quotidien de la croix, nous rencontrons les visages de tant de frères et sœurs en difficulté : ne passons pas à côté, laissons notre cœur s'émouvoir de compassion, et approchons-nous. Quand cela arrive, comme le Cyrénéen, nous pouvons penser : "Pourquoi moi ?". Mais alors nous découvrirons le don qui, sans notre propre mérite, nous a touchés. "
Le pape a conclu : "Que la Madone qui nous précède toujours sur le chemin de la foi nous aide".
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