Cité du Vatican, 17 septembre, 2023 / 7:09 PM
Pensez à quelqu'un qui vous a blessé et demandez à Dieu la force de lui pardonner, a déclaré le pape François à la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre dimanche.
S'exprimant depuis une fenêtre du palais apostolique du Vatican le 17 septembre, le pape a souligné que le pardon peut guérir "les poisons du ressentiment" et "restaurer la paix dans nos cœurs".
Dans son message de l'Angélus, le pape a déclaré que le pardon n'est pas "une bonne action que nous pouvons choisir de faire ou de ne pas faire", mais "une condition fondamentale pour ceux qui sont chrétiens".
En fait, chacun de nous est "pardonné", a-t-il déclaré. "Dieu a donné sa vie pour nous et nous ne pouvons en aucun cas compenser sa miséricorde, qu'il ne retire jamais de son cœur. Cependant, en correspondant à sa gratuité, c'est-à-dire en nous pardonnant les uns les autres, nous pouvons témoigner de lui, en semant une vie nouvelle autour de nous".
"Car en dehors du pardon, il n'y a pas d'espérance ; en dehors du pardon, il n'y a pas de paix.
Le pape a comparé le pardon à "l'oxygène qui purifie l'air pollué par la haine" et guérit les "nombreuses maladies du cœur qui contaminent la société".
Il a réfléchi à la réponse de Jésus à Pierre, qui avait demandé : "Seigneur, si mon frère pèche contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ?"
Jésus a répondu : "Je te le dis, non pas sept fois, mais soixante-dix-sept fois (Mt 18, 21-22)".
Le pape François a ajouté : "Le message de Jésus est clair : Dieu pardonne de façon incalculable, au-delà de toute mesure. Il est ainsi, il agit par amour et gratuitement. Nous ne pouvons pas lui rendre la pareille, mais lorsque nous pardonnons à un frère ou à une sœur, nous l'imitons".
"Que Marie, mère de la miséricorde, nous aide à recevoir la grâce de Dieu et à nous pardonner les uns les autres", a-t-il ajouté.
Après avoir récité la prière de l'Angélus en latin avec la foule, le pape François a indiqué qu'il se rendrait vendredi à Marseille, en France, pour participer à une réunion des évêques de la région méditerranéenne qui portera plus particulièrement sur la question des migrations.
Il a déclaré que la migration est un "défi" qui doit être relevé ensemble, ajoutant que l'avenir ne sera prospère que s'il "se construit sur la fraternité, en mettant la dignité humaine au premier plan... en particulier pour ceux qui sont le plus dans le besoin".
Le pape François a déclaré que Marseille était appelée à être "un port d'espérance" et a demandé aux gens de prier pour son prochain voyage dans cette ville française les 22 et 23 septembre.
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