Cité du Vatican, 10 novembre, 2023 / 2:33 AM
La mère d'un otage détenu par le groupe terroriste palestinien Hamas a remercié le pape François pour ses efforts en vue de libérer les centaines d'innocents enlevés en Israël le 7 octobre.
Dans une vidéo publiée le 10 novembre par Vatican News, Rachel Goldberg Polin, dont le fils de 23 ans, Hersh Goldberg-Polin, a été enlevé, a déclaré : "Saint-Père, merci d'avoir pris le temps d'essayer de nous aider à libérer les 240 êtres humains qui sont enterrés vivants sous Gaza".
M. Polin, que le Religion News Service a qualifié de "l'un des porte-parole les plus éminents des otages", a déclaré que les otages "sont de toutes les religions : Musulmans, juifs, chrétiens, hindous, bouddhistes. Et ce sont des êtres humains. Ce sont des enfants de Dieu. Et nous apprécions vraiment que vous essayiez de les ramener à leurs familles".
"Avec beaucoup d'amour et de respect", a-t-elle ajouté avant d'embrasser le Saint-Père.
Le 7 octobre, le Hamas, le groupe terroriste palestinien qui dirige la bande de Gaza, a lancé des milliers de roquettes sur Israël, tandis que ses militants franchissaient la frontière et envahissaient des villes, tuant et enlevant des civils israéliens.
Certains otages ont depuis été libérés ou sauvés par les Israéliens, et les Nations unies estiment à 240 le nombre actuel d'otages.
Quelques jours après l'attaque, le Saint-Père a appelé à la libération des otages et n'a cessé de réitérer cette demande.
"J'espère que toutes les voies seront suivies pour que le conflit puisse absolument être évité, que les blessés puissent être secourus et que l'aide parvienne à la population de Gaza, où la situation humanitaire est très grave. Libérez immédiatement les otages. Parmi eux, il y a aussi beaucoup d'enfants ; qu'ils retournent dans leurs familles", a déclaré le pape lors de son discours de l'Angélus du 5 novembre.
Depuis le début du conflit, le Saint-Père a rencontré plusieurs dirigeants juifs, dont le président du Congrès juif mondial et la Conférence des rabbins européens.
Lors de sa rencontre avec les rabbins, le pape François a déclaré qu'il commençait à se sentir mal et qu'il leur a distribué ses remarques préparées au lieu de prendre la parole.
Dans son discours, le Saint-Père a écrit que sa "première pensée et sa première prière vont, avant tout, à tout ce qui s'est passé au cours des dernières semaines".
"Une fois de plus, la violence et la guerre ont éclaté sur cette terre bénie par le Très-Haut, qui semble continuellement assaillie par la bassesse de la haine et le choc mortel des armes", poursuit le discours. "La propagation des manifestations antisémites, que je condamne fermement, est également très préoccupante.
"En ces temps de violence et de destruction, les croyants sont appelés à construire la fraternité et à ouvrir des chemins de réconciliation pour tous et devant tous, au nom du Tout-Puissant qui, comme le dit un autre prophète, a des "projets de bonheur et non de malheur" (Jr 29,11). Ce ne sont ni les armes, ni le terrorisme, ni la guerre, mais la compassion, la justice et le dialogue qui sont les moyens appropriés pour construire la paix".
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