Abuja, 09 décembre, 2023 / 11:23 AM
La bonne gouvernance est essentielle pour restaurer l'espoir au Nigeria, ont déclaré les membres de l'Association chrétienne du Nigeria (CAN).
S'exprimant lors de la réunion du quatrième trimestre du Conseil interreligieux du Nigeria (NIREC), le mardi 5 décembre à Abuja, le président de la CAN, l'archevêque Daniel Okoh, a déclaré : "Notre nation a été confrontée à de nombreux défis qui ont ébranlé le cœur même de notre unité et de notre stabilité".
"De l'insécurité à la violence en passant par les tensions politiques et les difficultés économiques, le peuple nigérian a enduré des conflits et des difficultés extrêmes", a déclaré le président de l'entité chrétienne qui comprend des représentants de la Conférence des évêques catholiques du Nigéria (CBCN).
Il a noté que les Nigérians qui ne pouvaient pas supporter les difficultés du pays avaient émigré vers d'autres nations à la recherche de pâturages plus verts, ce qui est communément connu aujourd'hui au Nigéria comme le syndrome Japa.
Dans ce contexte, l'archevêque Okoh, superviseur de la Christ Holy Church International, a déclaré : "La solution ne consiste pas à fuir vers d'autres pays, mais à trouver des moyens de redonner espoir aux citoyens de notre cher pays, le Nigeria".
"La bonne gouvernance est donc essentielle pour restaurer l'espoir au Nigeria", a déclaré le président de la CAN.
Il a ajouté : "Le Nigeria est doté d'une abondance de ressources humaines et naturelles supérieure à celle de nombreuses nations du monde, mais nous devons bien gérer ces ressources pour le bien de tous".
S'exprimant au cours du même événement, le secrétaire exécutif du NIREC, le père Conelius Omonokhua, s'est dit préoccupé par le niveau de chômage des jeunes dans le pays d'Afrique de l'Ouest et a appelé à une collaboration à tous les niveaux afin d'endiguer cette "vilaine tendance".
L'un des slogans de campagne du gouvernement sortant est "L'espoir renouvelé". Cet espoir renouvelé inclut un retour à la vie des années 1970 où les diplômés, pendant leur service de jeunesse, étaient sûrs d'avoir un emploi. Leur seul défi était de choisir un emploi parmi les nombreuses possibilités qui s'offraient à eux dans le pays", a déclaré le père Omonokhua.
Nous avons invité l'Union européenne, l'ambassade du Royaume-Uni et la commission de la CEDEAO à partager avec nous la manière dont cet espoir peut apporter la sécurité, l'honnêteté, la valeur humaine, le bien-être commun et la prospérité commune. Le Nigeria a besoin de la collaboration des pays voisins pour devenir une meilleure nation".
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