Port Louis, 18 janvier, 2024 / 11:25 AM
Mgr Jean Michaël Durhône, évêque du diocèse catholique de Port Louis à l'île Maurice, a exprimé sa solidarité et son soutien aux victimes du cyclone Belal qui a frappé l'île de l'océan Indien le lundi 15 janvier.
Au moins une personne est décédée et une centaine de véhicules ont été endommagés et abandonnés par leurs propriétaires à la suite des inondations qui ont frappé la capitale Port Louis le 15 janvier, a rapporté BBC News.
Le rapport de la BBC du 16 janvier indique en outre que les autorités ont "relevé l'alerte cyclonique au niveau maximum pour un certain temps".
Dans un communiqué publié mardi 16 janvier, Mgr Durhône déclare : "Nous sommes tous attristés et choqués par les images terrifiantes des inondations qui ont frappé plusieurs régions du pays, en particulier la capitale, le lundi 15 janvier 2024 lors du passage du cyclone Belal".
"Ces images de désolation et de détresse, relayées sur les médias sociaux, nous ont beaucoup affectés", déclare l'Ordinaire du lieu de Port Louis.
Il ajoute : "Au nom des fidèles catholiques, je présente mes condoléances à la famille de la victime. Je prie pour le repos du motocycliste qui a perdu la vie et pour que le Seigneur accorde la consolation à la famille qui pleure cette perte."
Le chef de l'Église catholique mauricienne, qui a été ordonné évêque du diocèse de Port Louis le 20 août dernier, déclare : "Mes pensées vont également au peuple mauricien qui a tout perdu dans les inondations et qui se retrouve aujourd'hui démuni et dans une situation extrêmement précaire."
"Notre attention se porte également sur les sans-abri. Accueillons-les et soutenons-les dans ces moments difficiles", dit Mgr Durhône.
Il remercie les services d'urgence et le peuple de Dieu en général pour "l'entraide entre Mauriciens qui ressurgit, intacte et spontanée, à chaque catastrophe qui endeuille notre pays".
"Continuons à faire preuve de solidarité et d'unité en ces temps difficiles", déclare l'évêque mauricien de 50 ans.
Selon le reportage de la BBC du 16 janvier, les autorités mauriciennes "procèdent à une évaluation complète des routes principales et des infrastructures essentielles".
Les services météorologiques de l'île Maurice (MMS) ont prévenu que si la tempête s'éloignait désormais vers l'est, "d'autres risques environnementaux" subsistaient.
Dans sa déclaration du 16 janvier, Mgr Durhône affirme que "ces événements ne peuvent nous laisser indifférents car ils affectent notre sécurité".
Il appelle les autorités compétentes du pays insulaire de l'océan Indien à "tirer les leçons de ce qui s'est passé le 15 janvier 2024 afin que de telles situations ne se reproduisent plus".
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