Johannesburg, 15 juin, 2024 / 8:17 (ACI Africa).
Mgr Joseph Buti Tlhagale, archevêque catholique sud-africain de Johannesburg, a appelé les parties prenantes d'Afrique australe, notamment les chefs religieux et les entités de la société civile, à accélérer le processus de résolution du problème de l'apatridie une fois pour toutes.
Dans son allocution prononcée lors d'une réunion rassemblant des chefs religieux, des diplomates et des organisations de la société civile des pays d'Afrique australe, Mgr Tlhagale a décrit l'apatridie comme "une condition restrictive et dissuasive qui prive les individus de leurs droits politiques, civils, sociaux et économiques et, par conséquent, de leur dignité en tant qu'êtres humains".
"L'objectif de cette réunion est de mobiliser les dirigeants et les organisations religieuses, ainsi que d'autres parties prenantes, autour de l'objectif stratégique global d'accélérer les efforts en vue de l'éradication de l'apatridie", a déclaré le membre du Conseil multireligieux des dirigeants du HCR lors du forum du 13 juin.
Il a ajouté : "La réunion vise à intégrer les voix de ceux qui ont une expérience vécue de l'apatridie et à explorer les moyens de créer une plateforme plus large où ils sont au cœur du dialogue et des solutions."
Le membre sud-africain des Oblats de Marie Immaculée (OMI) a expliqué la nécessité d'une approche collaborative : "Une responsabilité partagée et collective, non seulement entre les Etats mais aussi entre les différents acteurs, les religieux, la société civile et les apatrides eux-mêmes, permettra, à mon avis, d'atténuer le défi de l'apatridie" dans la région de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).