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Les évêques catholiques d'Afrique de l'Est s'engagent à créer un "environnement sûr et chaleureux" pour les mineurs

Les membres de l'Association des Conférences Épiscopales Membres d'Afrique de l'Est (AMECEA) ont exprimé leur engagement à créer un environnement qui garantisse la protection des mineurs et des adultes vulnérables dans leurs sièges épiscopaux respectifs.

Dans un communiqué publié à l'issue de leur réunion consultative sur la protection des enfants et des adultes vulnérables, qui s'est tenue du 1er au 4 juillet, les membres de l'AMECEA se disent "profondément attristés par la douleur causée par les abus" et ajoutent qu'ils sont "engagés dans la prévention de ces abus sous toutes leurs formes".

"Nous nous efforçons de créer un environnement ecclésial sûr et stimulant où la foi peut s'épanouir, où les aspirations sont nourries et où le potentiel est réalisé", affirment les évêques catholiques dans la déclaration que le président d'AMECEA, Mgr Charles Kasonde, a lue aux journalistes le jeudi 1er juillet à la Maison Roussel des Sœurs Missionnaires Donum Dei à Karen, Nairobi.

Ils exhortent tous les membres de la communauté à se joindre à cette "mission cruciale pour assurer un avenir où les enfants et les adultes vulnérables sont en sécurité, chéris et nourris".

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Les représentants des évêques catholiques issus des pays membres de l'AMECEA, qui comprennent l'Éthiopie, l'Érythrée, le Kenya, le Malawi, la Tanzanie, l'Ouganda, le Soudan, le Soudan du Sud et la Zambie, ainsi que des nations membres affiliées de la Somalie et de Djibouti, affirment que leur objectif est que tous les peuples trouvent dans l'Église "un havre de paix".

Ils soulignent leur "engagement inébranlable à protéger les enfants et les adultes vulnérables". Reconnaissant les cas actuels et passés d'abus, l'Église dans la région renforce son engagement à prévenir, détecter et répondre à toutes les formes d'abus".

"Notre objectif est de veiller à ce que chaque enfant et adulte vulnérable trouve dans l'Église un lieu sûr où il se sent protégé, écouté et en sécurité", soulignent les responsables de l'Église catholique.

Les membres de l'AMECEA expriment également leur engagement à veiller à ce que les politiques de sauvegarde dans la région soient "régulièrement révisées et mises à jour afin de refléter les meilleures pratiques en matière de sauvegarde et de s'aligner sur le cadre des lignes directrices universelles de la Commission pontificale pour la protection des mineurs".

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"Nous travaillons en étroite collaboration avec des experts en protection de l'enfance et en prévention des abus pour nous assurer que nos politiques sont efficaces et complètes", ajoutent-ils, avant de poursuivre : "L'Église s'engage à faire preuve de transparence et de responsabilité dans toutes les questions liées à la protection de l'enfance, conformément au cadre juridique."

 

Conscients des lacunes existantes en matière de connaissances et de compétences nécessaires au maintien d'un environnement protecteur, les membres de l'AMECEA déclarent : "L'Église s'efforcera de renforcer continuellement les capacités de ses agents pastoraux, de son personnel et de ses affiliés à tous les niveaux, y compris les conférences nationales et les diocèses."

"L'objectif est de mieux faire respecter les principes de sauvegarde des enfants et des adultes vulnérables", ajoutent-ils, reconnaissant la place importante de la Petite Communauté Chrétienne (PCC). Par le biais des PCC, l'Eglise s'efforcera de "renforcer les capacités des familles et des enfants et d'améliorer les valeurs et la morale pour assurer la sécurité de tous".

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En ce qui concerne les survivants d'abus, les membres de l'AMECEA reconnaissent "l'impact grave et durable des abus sur les victimes et les survivants" et ajoutent : "L'Église est engagée dans l'initiative Memorare, qui offre des soins et un soutien par le biais de conseils, d'un accompagnement spirituel et de services de secours".

Dans leur déclaration du 4 juillet, les évêques catholiques expriment leur engagement à "écouter les survivants, à valider leurs expériences et à s'assurer qu'ils reçoivent justice et guérison".

"Nos réponses visent à fournir une thérapie et à aider au processus de guérison des survivants d'abus", ajoutent-ils. Ils s'engagent également à se familiariser avec "les documents ecclésiastiques et civils sur la protection et à s'engager avec nos communautés pour promouvoir la sensibilisation et l'éducation à la protection de l'enfance".

"Cela inclut des ateliers, des séminaires et des campagnes d'information conçus pour encourager une culture de vigilance et de soins", affirment les membres de l'AMECEA dans leur déclaration collective.

Ils invitent le peuple de Dieu de la région AMECEA "à réfléchir continuellement à la manière dont nous pouvons mieux prendre soin des enfants confiés aux parents à la lumière de nos réalités quotidiennes".

"Nous sommes vraiment reconnaissants aux parents, aux tuteurs, aux soignants, aux enseignants, aux agents pastoraux et à tous ceux qui sont impliqués dans le développement holistique de nos enfants. C'est un devoir divin que nous devons tous assumer de tout cœur", affirment les membres d'AMECEA dans leur déclaration du 4 juillet.