Au Zimbabwe, des religieuses contemplatives de Harare cherchent à augmenter leur production d'hosties

Dans son rapport du 6 novembre, la fondation pontificale indique que la pénurie d'hosties pour la Sainte Messe dans les paroisses catholiques de l'archidiocèse de Harare était telle que les hosties consacrées devaient souvent être brisées en deux pour que tous les fidèles puissent recevoir la Sainte Communion.

Les Soeurs Contemplatives se sont tournées vers l'AED pour obtenir de l'aide, exprimant le besoin urgent d'un équipement moderne pour répondre à la demande croissante. Elles ont déclaré que la demande était si importante qu'un diocèse suffragant du siège métropolitain de Harare devait être approvisionné en hosties.

En recevant la donation financière, les Sœurs ont exprimé leur gratitude à l'AED en disant : « Nous ne savons pas comment vous remercier, vous et vos bienfaiteurs, de nous avoir fourni ces “cinq pains et deux poissons”... de sorte que nous avons maintenant tout ce dont nous avons besoin. Que Dieu vous bénisse tous et vous récompense maintes fois pour votre générosité. »

« Nous utilisons maintenant les nouvelles machines, même si nous sommes encore en train de les maîtriser complètement », disent les moniales contemplatives, qui ajoutent : »La qualité de nos produits est grandement appréciée par tous ceux qui nous soutiennent en les achetant. Nous prions pour vous et vous sommes immensément reconnaissantes !

Les huit moniales contemplatives du monastère de l'archidiocèse de Harare, qui font partie des plus de 20 000 sœurs clarisses réparties dans quelque 16 fédérations à travers 70 pays, vont être rejointes par un membre, selon le rapport de l'AED.

Les moniales mènent une vie strictement cloîtrée de prière, de pénitence et surtout d'adoration eucharistique, au cours de laquelle elles réfléchissent dans la prière à tous les besoins et à toutes les préoccupations du monde entier, ne quittant jamais la clôture, sauf en cas de nécessité, et imitant le Christ dans leur vie de profonde pauvreté.

« Nous nous en remettons totalement à la Divine Providence », ont expliqué à l'AED les sœurs Clarisses de Harare, la capitale du Zimbabwe, ajoutant qu'elles vivent de ce que les fidèles leur apportent et qu'elles subviennent également à leurs besoins en produisant des hosties, des cierges et des vêtements liturgiques.

Le rapport de l'AED du 6 novembre indique que les sœurs contemplatives de Harare « rendent également un service précieux à l'Eglise locale, puisque les hosties sont particulièrement nécessaires pour la célébration de l'Eucharistie - la “source et le sommet” de la vie de l'Eglise ».