Faisant allusion à la lettre encyclique du pape François sur l'amour humain et divin du cœur de Jésus-Christ, Dilexit Nos, Mgr Lagwen a décrit la « nouvelle humanité » comme « la reconnaissance et la valorisation de l'amour du Sacré-Cœur de Jésus et, en fin de compte, une vie de repentir ».
Revêtir une nouvelle humanité, a-t-il poursuivi, est enrichi par « l'adoration du Christ à chaque fois dans l'Eucharistie et la reconnaissance de la présence du Christ dans nos cœurs ».
« Nos corps sont des temples de Dieu », a déclaré l'Ordinaire du lieu du diocèse de Mbulu depuis sa consécration épiscopale en août 2018, pour souligner la nécessité de reconnaître la présence de Jésus dans nos cœurs.
En adorant Jésus dans le Saint-Sacrement, « nous reconnaissons aussi la présence de Dieu en nous », a-t-il dit, et se référant à Matthieu 11, 28-30, il a imploré : « Allons trouver en Lui le réconfort et le repos. »
Le peuple de Dieu, a-t-il dit, doit être prêt à écouter ce que dit Jésus-Christ et à apprendre de lui, qui dit qu'il est l'humble et le doux, dont le joug est facile et le fardeau léger.
L'Ordinaire du diocèse de Mbulu, qui fait partie de la province ecclésiastique du siège métropolitain d'Arusha, a appelé les membres du Sacré-Cœur de Jésus de son siège épiscopal à puiser continuellement leur force dans le Sacré-Cœur de Jésus, dans l'Eucharistie et dans l'adoration, dans la pratique de leur foi chrétienne, afin de favoriser l'établissement et la croissance du Royaume de Dieu.
À l'occasion des célébrations du 25e anniversaire de la fondation du mouvement du Sacré-Cœur de Jésus dans le diocèse de Mbulu, qui doivent s'achever en 2025, Mgr Lagwen a souligné la nécessité de donner la priorité à la communion spirituelle.
« Alors que nous célébrons ce grand événement, nous devons commencer par la prière, c'est le plus important », a-t-il déclaré, avant d'ajouter : »Nous prierons, jeûnerons, ferons pénitence, adorerons et entreprendrons peut-être des pèlerinages. En même temps, notre force sera l'Eucharistie ».
L'évêque catholique tanzanien, âgé de 57 ans, a réitéré la nécessité de participer régulièrement à la célébration eucharistique. Ce faisant, a-t-il dit, « le Royaume du Christ que nous voulons établir sur terre commencera en nous, en ayant une base solide dans nos cœurs, de sorte que, au point culminant de cette célébration, nous ferons l'expérience de la joie qui vient du plus profond de nos cœurs ».
Mgr Lagwen a exhorté le peuple de Dieu dont il a la charge pastorale à se tendre la main avec amour et à toujours faire preuve de gratitude pour l'amour du Christ. Il a déclaré : « Ce que le Christ demande, c'est que nous l'aimions, que nous aimions Dieu et que nous aimions les autres ».