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Au Kenya, un archidiocèse encourage les couples à se marier à l'église dans le cadre du jubilé de l'an 2025

L’Archidiocèse catholique de Nairobi (ADN) au Kenya encourage les fidèles de l’Archidiocèse qui n’ont pas encore régularisé leurs mariages à embrasser le sacrement du Mariage pendant l’Année jubilaire 2025 de l’Église, comme un moyen de renforcer les familles.

Dans son message du mardi 21 janvier, Mgr Simon Peter Kamomoe, l’un des deux Évêques auxiliaires de l’ADN, a parlé des « mariages jubilaires » et de leur rôle dans la promotion de l’espérance et de la foi au sein des familles.

« Dans l’Archidiocèse de Nairobi, nous souhaitons placer ce thème de l’espérance dans le contexte de la famille. Nous prévoyons et encourageons les mariages jubilaires afin que, lorsqu’un couple régularise son mariage, il ouvre les canaux par lesquels il pourra recevoir les bienfaits de l’Eucharistie et d’autres sacrements, comme le sacrement de réconciliation », a déclaré Mgr Kamomoe.

Il a ajouté : « Nous allons encourager non seulement ceux qui n’ont pas encore régularisé leur mariage, mais aussi ceux qui vivent ensemble et ont déjà reçu le sacrement, à revitaliser l’efficacité du sacrement de mariage. »

L’Archidiocèse prévoit de promouvoir les mariages pendant l’Année jubilaire 2025 à plusieurs niveaux, en commençant par les Petites Communautés Chrétiennes (PCC).

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L’Évêque catholique kenyan, qui a commencé son ministère épiscopal en avril de l’année dernière, a indiqué que l’Archidiocèse a également l’intention de consacrer les familles à la royauté et au pastorat de Jésus-Christ.

« Nous aimerions rendre cela plus élaboré, pas simplement bénir les familles comme nous le faisons habituellement, mais consacrer les familles et les dédier toutes à la royauté et au pastorat du Christ, source d’espérance », a-t-il déclaré.

Mgr Kamomoe a souligné que le règne du Christ dans les familles et la société pourrait conduire à la paix et à l’espérance.

L’Archidiocèse vise à catéchiser les chrétiens, en les aidant à comprendre et à recevoir les grâces plénières associées à l’Année jubilaire, a déclaré Mgr Kamomoe, mettant en avant l’importance d’une éducation précoce pour cultiver l’espérance au sein des familles.

Il a noté que les jeunes ont souvent du mal à faire preuve de résilience et de force face aux défis, affirmant : « Nous devons éduquer nos familles et leur rappeler que cette année reviendra dans 25 ans. Profitons de cette année. »

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Dans son message, l’Évêque, responsable du Département Justice et Paix de la Conférence des Évêques catholiques du Kenya (KCCB), a encouragé toutes les diocèses du Kenya à promouvoir la paix et la justice pendant l’Année jubilaire, dévoilant les plans de l’Église pour lancer la campagne de Carême avec un accent sur l’instillation de l’espérance et de la confiance parmi les populations.

« Nous ne faisons pas que consoler les gens. Nous aimerions leur donner confiance dans la vie afin que, même face à des défis, ils puissent encore atteindre leurs objectifs », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Nous devons les catéchiser pour qu’ils soient solidement ancrés dans leur foi. »

Le Pape François a officiellement lancé l’Année jubilaire 2025 à la veille de Noël 2024 avec l’ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre.

En annonçant le début d’une Année de prière le 21 janvier 2024, en préparation de l’Année jubilaire 2025 de l’Église – la deuxième de son pontificat après le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde en 2015 –, le Saint-Père a déclaré que l’initiative annuelle serait « dédiée à redécouvrir la grande valeur et la nécessité absolue de la prière dans la vie personnelle, dans la vie de l’Église et dans le monde ».

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Dans son message lors du même événement, Mgr Dominic Kimengich, de l’Évêché d’Eldoret au Kenya, a souligné l’importance de l’Année jubilaire pour atteindre les communautés marginalisées et favoriser l’esprit d’égalité.

Mgr Kimengich a exprimé son optimisme quant à la portée du message de l’Année jubilaire auprès des communautés qu’il a décrites comme étant en périphérie et en difficulté.

L’Évêque a souligné la nécessité que l’espérance du Christ et du Jubilé s’étende aux zones où le désespoir est prévalent en raison du manque de ressources.

Il a décrit l’Année jubilaire comme un moment de « mise à niveau », exhortant ceux qui disposent de ressources à penser aux besoins de ceux qui n’en ont pas et à leur apporter de l’aide. Mgr Kimengich a exprimé l’espoir que l’Année jubilaire favorise également la paix et la réconciliation, en particulier dans les régions touchées par les conflits.

Il a appelé les politiciens à adopter la réconciliation pendant l’Année jubilaire, affirmant : « Nous espérons que cette Année jubilaire sera également un moment pour que nos politiciens réfléchissent à la direction qu’ils font prendre à notre pays et voient cette Année jubilaire comme une opportunité de repartir à zéro, en pensant au bien de notre pays et à la manière de se réconcilier. »

Silas Isenjia