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Les évêques du Ghana préoccupés par le "niveau élevé de mépris des protocoles COVID-19" en public

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Les membres de la Conférence des évêques catholiques du Ghana (GCBC) ont exprimé leurs inquiétudes quant à la tendance à ignorer les protocoles COVID-19 lors d'événements politiques qui attirent de grandes foules de personnes à travers la nation ouest-africaine.

Dans leur message collectif publié le mardi 7 juillet, les évêques appellent les citoyens à continuer d'adhérer aux directives de sécurité.

Ils déclarent avoir "observé avec une grande inquiétude le niveau élevé de mépris pour le respect des protocoles COVID-19 lors des récentes primaires parlementaires du Nouveau Parti Patriotique (NPP), l'exercice d'enregistrement des électeurs en cours, l'annonce du colistier du porte-drapeau du Congrès National Démocratique (NDC) au siège du parti à Accra hier et quelques autres rassemblements publics". 

Les évêques expliquent le fondement de leurs préoccupations en disant : "Les dernières mises à jour du site officiel du Service de santé du Ghana indiquent que nos cas de coronavirus continuent d'augmenter et, bien que nous reconnaissions que les taux de guérison sont tout aussi impressionnants, l'augmentation du nombre de cas positifs n'est pas une bonne nouvelle pour nous en tant que pays. On peut dire la même chose du taux de mortalité qui est également en augmentation".

Ce pays d'Afrique de l'Ouest a enregistré 21 077 cas de COVID-19, dont 129 décès et 16 070 récupérations.  

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Même si les évêques encouragent les Ghanéens éligibles à "faire les efforts nécessaires pour participer à l'exercice d'inscription des électeurs", les membres de la GCBC invitent tous les citoyens à "prendre la responsabilité personnelle de s'assurer qu'ils respectent tous les protocoles sanitaires nécessaires, en particulier ceux de la distanciation sociale et du port de masques faciaux, pendant l'exercice d'inscription et lors de tous les rassemblements sociaux et publics".

Mgr Joseph Osei-Bonsu du diocèse de Konongo-Mampong au Ghana a récemment publié une série de directives à respecter si des installations ecclésiastiques relevant de sa juridiction sont utilisées dans le cadre de l'exercice.

Le mardi 30 juin, la Commission électorale du Ghana (GEC) a donné le coup d'envoi de l'exercice d'inscription des électeurs, ciblant entre 16 et 16,5 millions d'électeurs. L'exercice qui se terminera le 6 août. 

Dans une directive publiée le lundi 6 juillet, les dirigeants du GEC abordent le problème de la surpopulation dans certains centres d'enregistrement et recommandent une solution pour le système de gestion des files d'attente dans ses centres d'enregistrement.

"Les 150 premiers demandeurs qui se présenteront aux centres d'enregistrement recevront des bons numérotés. La première moitié de ce nombre sera servie du matin au début de l'après-midi", indique la direction du CEG.

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"La deuxième moitié sera invitée à quitter les centres et à revenir dans l'après-midi, lorsque la procédure d'enregistrement du premier lot sera terminée. Ils seront alors servis", peut-on lire dans la directive GEC. 

Dans la déclaration signée par le président de la GCBC, Mgr Philip Naameh, les évêques ont salué le système de gestion des files d'attente et ont appelé le gouvernement à "aider la Commission électorale à se doter de plus de personnel de sécurité capable d'assurer le strict respect des protocoles, en particulier la distanciation sociale et le port de masques faciaux, dans les différents centres d'enregistrement".

Ils ajoutent : "Alors que nous concentrons nos préoccupations sur les événements nationaux qui attirent des foules de personnes, nous appelons également tous à accepter la réalité de COVID-19 et donc à modifier leurs comportements pour se conformer aux directives de sécurité". 

"Nous espérons et prions que les préoccupations soulevées ici seront traitées immédiatement pour éviter toute escalade dans nos affaires COVID-19", concluent les membres de la GBBC.