Le pape félicite les sages-femmes, les obstétriciens et les gynécologues qui accueillent les bébés avec «humanité»

« Dans de telles circonstances, il est très utile d'avoir à ses côtés des personnes sensibles et délicates. Je vous recommande donc de cultiver, en plus de vos compétences professionnelles, un grand sens de l'humanité, qui confirme « dans l'âme des parents le désir et la joie de la nouvelle vie, née de leur amour » (Saint Jean-Paul II, Discours aux sages-femmes, 26 janvier 1980) et contribue à « assurer à l'enfant une naissance saine et heureuse ».

Le pape a noté la perte d'enthousiasme pour la parentalité en Italie et dans d'autres pays, où la maternité et la paternité ne sont plus perçues comme « l'ouverture d'un nouvel horizon de créativité et de bonheur ».

Il a également exhorté les sages-femmes et les médecins chrétiens à utiliser la « médecine cachée mais efficace » de la prière dans leur pratique.

Qu'il s'agisse de prier directement avec les patients ou d'offrir une prière silencieuse dans son propre cœur, la prière peut « aider à renforcer cette admirable collaboration entre les parents, la nature et Dieu, d'où naît un nouvel être humain à l'image et à la ressemblance du Créateur », a-t-il déclaré, citant le vénérable Pie XII dans une allocution prononcée en 1951 devant l'Union catholique italienne des sages-femmes.

« Je vous encourage à ressentir envers les mères, les pères et les enfants que Dieu met sur votre chemin la responsabilité de prier pour eux aussi, en particulier dans la sainte messe, l'adoration eucharistique et la prière simple et quotidienne », a déclaré le pape François.