"Tout appel vient de Dieu et il passe par son Eglise pour le communiquer", dit l'archevêque de Bangui, ajoutant que "beaucoup d'entre nous entendent cet appel de Dieu en tant que religieux, où nous écoutons, accueillons et dialoguons dans le respect des autres".
Membre de la Congrégation du Saint-Esprit (Spiritains), le cardinal Nzapalainga a attiré l'attention internationale lorsque le Pape François l'a nommé cardinal en novembre 2016. À l'âge de 49 ans à l'époque, il était le plus jeune membre du Collège des cardinaux.
Quelques semaines après sa nomination au Collège des cardinaux, l'archevêque de Bangui s'est rendu à la mosquée de Rome dans un geste destiné à promouvoir le dialogue interreligieux entre chrétiens et musulmans.
Le prélat de 53 ans, qui est à la tête de l'archidiocèse de Bangui depuis juillet 2012, a été décrit comme "l'un des saints de Bangui" pour ses efforts visant à mettre un terme au violent conflit entre musulmans et chrétiens en RCA, a rapporté Ozarrksfirst.com.
En 2015, le cardinal Nzapalainga, l'imam Oumar Kobine Layama et le pasteur Nicolas Guérékoyaméné-Gbangou ont reçu un prix international pour leur rôle dans la prévention de la guerre sectaire dans leur pays.
Un autre prélat africain rejoint le CPDI, qui a été initialement établi comme le Secrétariat pour les non-chrétiens par le pape Paul VI le dimanche de la Pentecôte 1964. Il s'agit de Mgr Paul Desfarges, 76 ans, de l'archidiocèse d'Alger.
Membre de la Compagnie de Jésus (Jésuites), Mgr Desfarges sert dans la nation à prédominance musulmane d'Algérie et est à la tête de la Conférence épiscopale régionale d'Afrique du Nord (CERNA) depuis 2015.
Le Français est en poste en Afrique depuis 1976, date à laquelle il a été affecté à la ville algérienne de Constantine.
En 2018, Mgr Desfarges a amené d'autres membres du CERNA à proposer que le dialogue interreligieux soit utilisé comme un moyen de promouvoir l'équité dans les pays du Maghreb, a rapporté la CISA.
"L'évolution de nos sociétés en Afrique du Nord met de plus en plus en débat la reconnaissance du pluralisme religieux et de la liberté de conscience", auraient déclaré les membres du CERNA.