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Un archevêque catholique appelle les étudiants d'une université kenyane à raviver le christianisme par l'Esprit Saint

Mgr Anthony Muheria, archevêque catholique de Nyeri au Kenya, a appelé les étudiants de l'Université Jomo Kenyatta d'agriculture et de technologie (JKUAT) à accueillir l'Esprit Saint comme une source de renouveau dans leur vie chrétienne.

Dans son homélie lors de la messe de la communauté catholique (CATCOM) à l'institution kenyane le mercredi 19 février, Mgr Muheria a souligné le rôle de l'Esprit Saint dans le renforcement de la foi, comparant son pouvoir de transformation à l'oxygène qui rallume une attelle incandescente.

« Avec une bouffée d'oxygène, une attelle incandescente se transforme en flamme. Nous devons nous approcher de l'embouchure de l'éprouvette ; nous devons nous approcher de la source d'oxygène pour raviver les braises de notre vie chrétienne », a déclaré l'archevêque kenyan dans son homélie lors de l'événement qui s'est déroulé à l'aumônerie Saint-Augustin.

Tout comme une attelle incandescente jaillit avec une flamme après avoir été exposée à l'oxygène, Mgr Muheria a déclaré que le Saint-Esprit a le pouvoir de chasser « notre état paresseux, notre état passif et notre laxisme complet », permettant aux chrétiens de « revenir en tant que pèlerins de l'espoir ».

Il a invité les apprenants à renoncer à la complaisance spirituelle et à chercher la nourriture auprès de Dieu. S'inspirant des paroles du prophète Isaïe, il a déclaré : « Cessez de chercher une nourriture qui ne vous rassasie pas. Venez, trouvez la grâce ».

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Il a décrit le Saint-Esprit comme « l'oxygène de Dieu », essentiel pour renforcer la foi et la conviction des étudiants en tant que catholiques.

L'ordinaire local de l'archidiocèse de Nyeri, au Kenya, a souligné que les catholiques peuvent approfondir leur vie chrétienne en recherchant la présence de Dieu et en lui permettant de les « remplir » grâce aux grâces des sacrements.

« Nous cessons d'être lâches, nous cessons de nous cacher, nous cessons de faire semblant », a-t-il déclaré, avant d'ajouter : »L'Esprit Saint est l'Esprit de Vérité. Il nous montre tels que nous sommes, dans nos faiblesses et notre vulnérabilité. Mais il est aussi l'Esprit de guérison ».

Mgr Muheria a déclaré que le Saint-Esprit reste le correcteur des chrétiens, même au milieu de la vulnérabilité et de la faiblesse humaines, car il les réaligne sur la volonté de Dieu.

Il a expliqué que le Saint-Esprit, en tant que consolateur et dispensateur de pouvoir, apporte une nouvelle création par le biais du baptême et des sacrements, formant les chrétiens à ressembler davantage au Christ.

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« Si vous ne vous êtes pas ouvert à l'oxygène de Dieu à travers les sacrements, si vous êtes toujours dans un état passif, un état où vous vous contentez de rouler dans votre christianisme et que vous n'avez pas osé vraiment venir puiser de l'eau aux sources du salut, vous mettre devant Dieu, alors vous n'avez pas donné de temps à Dieu », a-t-il averti.

L'archevêque a également abordé les difficultés rencontrées par les chrétiens pour aligner leur vie sur la volonté de Dieu. « L'Esprit Saint est l'Esprit de Vérité. Il nous montre tels que nous sommes, dans nos faiblesses et notre vulnérabilité, mais il est aussi l'Esprit de guérison », a-t-il déclaré.

Dans son homélie du 19 février à l'établissement d'enseignement supérieur kenyan, Mgr Muheria a également appelé les apprenants à lutter pour la purification de leurs pensées, de leurs rêves et de leurs relations.

Il a mis en garde contre les distractions qui, selon lui, polluent les pensées et entravent la croissance spirituelle. « Il y a tellement de concurrence pour le temps que nous recevons plutôt du venin et du poison. Il est temps d'inverser la tendance », a-t-il déclaré.

L'archevêque a souligné le rôle transformateur de l'Esprit Saint : « Il transforme le cœur de pierre en cœur de chair de Jésus-Christ. Le Saint-Esprit transforme l'esprit et le cœur, en donnant la sagesse de comprendre les choses dans leur contexte approprié ».

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Il a en outre exhorté les apprenants à adopter les fruits de l'Esprit, notamment la chasteté, la modestie et la générosité. « L'Esprit nous aide à défendre ce qui est bon et nous donne la force de vivre notre foi chrétienne », a-t-il déclaré.

Silas Isenjia