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Un archevêque catholique en Zambie exhorte les femmes à se soutenir et à se défendre les unes les autres

Mgr Alick Banda, archevêque de l'archidiocèse catholique de Lusaka, en Zambie, a appelé les femmes à promouvoir une culture de soutien mutuel.

Dans son homélie prononcée lors de la célébration eucharistique de la Journée internationale de la femme (JIF) à la cathédrale de l'Enfant Jésus de son siège métropolitain, le samedi 8 mars, Mgr Banda a également exhorté les femmes à s'enorgueillir de la dignité que Jésus-Christ leur a conférée.

« Le défi qui me brise parfois le cœur est que nous n'arrivons pas à nous apprécier les uns les autres », a déploré l'archevêque Banda.

Il a insisté sur la nécessité pour les femmes « de se soutenir et de se défendre les unes les autres, de s'encourager mutuellement et de se défendre les unes les autres ».

Les femmes peuvent capitaliser sur leur nombre et se concentrer davantage sur l'appréciation mutuelle, a-t-il ajouté. Il a déploré ce qu'il a qualifié de tendance de la part des femmes, « le groupe le plus important », à être « si désireuses de s'abaisser les unes les autres, de se détruire les unes les autres, où que nous soyons ».

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Il a posé la question suivante : « Certes, les chiffres jouent un rôle, mais le plus important, c'est le cœur. Que voulez-vous accomplir ensemble en tant que mères, en tant que femmes ?

L'archevêque catholique zambien a rappelé aux femmes leur caractère unique et distinctif.

« Nous voyons les femmes être appréciées et chéries par Jésus-Christ notre Seigneur tout au long des évangiles ; nous voyons les femmes être estimées pour leur foi et leurs contributions dans l'église primitive », a déclaré le chef de l'Église catholique, qui est à la tête de l'archidiocèse de Lusaka depuis avril 2018, ajoutant que les femmes sont honorées dans la Bible parce qu'elles sont créées à l'image et à la ressemblance de Dieu.

Se référant à la dignité accordée aux femmes d'un point de vue biblique, l'archevêque Bandahe a déclaré : « C'est une raison supplémentaire pour laquelle vous devriez être fières de ce que vous êtes - vous êtes un don de Dieu. »

Le chef de l'Église catholique, âgé de 61 ans, a souligné l'importance d'applaudir la contribution des femmes au développement de la communauté.

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« Elles font tout cela pour la plus grande gloire de Dieu lui-même, mais nous devons les reconnaître entre nous ; si nous ne le faisons pas, nous allons les démotiver et elles n'iront pas de l'avant », a-t-il déclaré lors de la célébration eucharistique du 8 mars.

Il a poursuivi en disant : « Tendons aussi la main avec un mot d'appréciation ou une proclamation publique des grâces de Dieu à travers nos mères, nos sœurs, nos tantes, nos grand-mères, nos filles, et surtout dans leurs diverses professions - elles font du bon travail ».

L'archevêque, qui a commencé son ministère épiscopal dans le diocèse catholique de Solwezi en juillet 2007, a également invité les femmes placées sous sa responsabilité pastorale à être les gardiennes les unes des autres, en particulier des opprimées, de celles qui souffrent et de celles qui n'ont pas la possibilité de s'épanouir.

« Je pense à toutes les femmes qui portent le fardeau, à toutes celles qui se lèvent tôt le matin pour aller chercher des marchandises et qui passent ensuite toute la journée sous le soleil, à essayer de joindre les deux bouts. Prions pour elles, pour que Dieu continue à les fortifier ». Il a ajouté : « Nous prions pour elles, pour que Dieu continue à les fortifier ».

Il a insisté sur la nécessité pour les mères de prononcer des paroles de vie dans leur foyer, en particulier à l'intention de leurs filles, en déclarant : « Soyons également attentifs au don unique que nos filles ont à la maison. Encourageons-les ; faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour améliorer le sort de nos jeunes filles.

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Mgr Banda a mis en garde les mères contre l'oubli des garçons, qui, selon lui, sont de plus en plus relégués à la périphérie de la société.

« C'est tellement triste ce qu'ils sont devenus, de plus en plus d'entre eux deviennent des junkies, mais qui aimerait avoir un fils qui est devenu un junkie ? Et même parmi eux, certaines jeunes filles deviennent également des junkies », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Prions pour nos enfants, qui vont imiter chacun d'entre nous et suivre nos traces ».

Nicholas Waigwa