La formation médicale au Ghana est un cours de six ans et comprend trois ans de formation préclinique et trois ans de formation clinique où les étudiants combinent et synthétisent la théorie avec des connaissances pratiques.
En tant qu'étudiant en médecine, il était nécessaire que le Père Emmanuel soit compétent en anatomie, physiologie, biochimie, pathologie et chirurgie. Les autres domaines qui exigeaient ses compétences comprenaient la médecine interne et la thérapeutique, la santé infantile, la santé communautaire, l'obstétrique et la gynécologie.
Il affirme que d'après son expérience, l'école de médecine de l'université des sciences et technologies de Kwame Nkrumah est l'une des meilleures en matière de formation médicale.
"J'ai reçu une éducation de premier ordre avec des camarades de classe extraordinaires, apprenant de professeurs et de cliniciens vraiment passionnés et dévoués, travaillant avec des patients incroyablement malades mais aussi avec une communauté scolaire gracieuse et aimante", dit-il.
Pour l'avenir, le Père Emmanuel pense qu'être médecin dans le cadre des vocations sacerdotales n'est pas une situation hors de propos.
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"Jésus ainsi que les premiers apôtres ont combiné le ministère sacerdotal et le ministère de guérison pendant leur séjour sur terre et nous avons le même mandat et le même pouvoir pour continuer un si grand ministère", dit-il.
Ses attentes, alors qu'il s'efforce de se spécialiser en médecine interne ou en médecine de famille, se fondent sur la première lettre de Saint Paul aux Corinthiens 9:19-23, qui dit : "Au faible, je suis devenu faible, pour gagner le faible. Je suis devenu tout pour tous les gens afin de pouvoir en sauver quelques-uns par tous les moyens possibles. Je fais tout cela à cause de l'Évangile, afin de partager ses bénédictions".
Selon le clerc ghanéen, il est grand temps que de nombreux prêtres catholiques envisagent de suivre une formation pour devenir médecins.
Il dit : "L'église a de nombreux hôpitaux dispersés dans tout le pays, et ce sera formidable si les prêtres sont formés comme médecins pouvant travailler comme aumôniers et aussi comme médecins dans leurs capacités à apporter un traitement aux malades à la fois spirituel et thérapeutique".
Pour lui, "la possibilité de participer étroitement et de manière si significative à quelque chose d'aussi important que la santé d'un patient est une profonde responsabilité envers l'Église".
Le Dr Emmanuel dit qu'historiquement, les monastères se sont développés non seulement comme des centres spirituels, "mais aussi comme des centres d'apprentissage intellectuel et de pratique médicale".
Il explique que les monastères étaient isolés et conçus pour être autosuffisants, ce qui obligeait les moines à produire leur propre nourriture et à prendre soin de leurs malades.
"Avant le développement des hôpitaux, les habitants des villes environnantes se tournaient vers les monastères pour obtenir de l'aide pour leur maladie. D'après ce bref rappel historique, il serait bon que de nombreux collègues prêtres rejoignent la profession médicale et que nous puissions le faire de bonne foi", affirme le père Emmanuel.