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Dieu désire offrir son amour et sa miséricorde à ceux qui se trouvent au « carrefour » de la vie : Pape Frencis

Le pape François a souligné mercredi le pouvoir transformateur de l'amour miséricordieux de Dieu pour ceux qui le rencontrent au carrefour de la vie.

Depuis sa sortie de l'hôpital Gemelli de Rome dimanche, les audiences générales hebdomadaires du Saint-Père sont suspendues pour la durée de sa convalescence d'au moins deux mois dans sa maison Santa Marta au Vatican.

Dans sa catéchèse écrite du 26 mars, intitulée « Jésus-Christ notre espérance » et publiée par le Vatican, le pape a déclaré : « Jésus nous attend et se laisse trouver précisément lorsque nous pensons qu'il n'y a plus d'espoir pour nous ».

Réfléchissant à l'Évangile de saint Jean, le Saint-Père a noté que Jésus a eu le désir d'entamer une conversation avec la Samaritaine « qui a eu cinq maris et qui est maintenant avec un sixième qui n'est pas un mari » qui est venue puiser de l'eau au puits de Jacob dans la ville de Sychar.

« Pour aller de Judée en Galilée, Jésus aurait dû choisir une autre route et ne pas passer par la Samarie », a déclaré le pape. « Cela aurait également été plus sûr, étant donné les relations tendues entre les Juifs et les Samaritains.

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« Au lieu de cela, il veut passer par là et s'arrête à ce puits, à ce moment précis », a-t-il ajouté.

Selon le pape, l'histoire « compliquée et douloureuse » de cette femme et les questions sur ce qui « divisait les Juifs et les Samaritains » n'ont pas empêché Dieu de vouloir l'aimer et lui offrir la plénitude du salut.

« Il lui donne la plus haute révélation : Il lui parle du Père, qui doit être adoré en esprit et en vérité », a-t-il dit. Il lui dit : « C'est moi, celui qui te parle » (cf. Jn 4,26).

« C'est comme une déclaration d'amour : Celui que tu attends, c'est moi, celui qui peut enfin répondre à ton désir d'être aimée », a poursuivi le pape.

Après s'être sentie comprise, accueillie et pardonnée par Dieu, la femme court dans son village pour raconter sa rencontre avec Jésus.

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« C'est une image qui devrait nous faire réfléchir sur notre recherche de nouvelles manières d'évangéliser », a déclaré le Saint-Père.

« Pour aller proclamer l'Évangile, nous devons d'abord déposer le fardeau de notre histoire aux pieds du Seigneur, lui confier le poids de notre passé », a-t-il ajouté. « Seules les personnes réconciliées peuvent apporter l'Évangile.

Encourageant les gens à ne pas laisser leur passé les empêcher de « repartir à zéro » sur le chemin de la foi, le pape a conclu sa catéchèse en disant : « Dieu est miséricordieux et nous attend toujours !

Kristina Millare