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Caritas Rwanda inscrit le «renforcement des stratégies de mobilisation des ressources» parmi les activités de 2025

Caritas Rwanda, l'organisation humanitaire et de développement de la Conférence épiscopale du Rwanda (CEPR), a défini des activités pour faciliter ses opérations en 2025, y compris la manière de mobiliser des ressources et de devenir plus durable.

« Parmi les recommandations de la 28ème Assemblée générale de Caritas Rwanda figurent le renforcement des stratégies de mobilisation des ressources et l'exploration de nouvelles actions innovantes pour accroître l'équité en vue de la durabilité de l'organisation », indiquent les responsables de Caritas Rwanda dans un rapport publié le 28 mars.

Dans le rapport qui fait suite à l'Assemblée générale des 24 et 25 mars qui s'est tenue au Centre Saint Vincent Pallotti dans l'archidiocèse catholique de Kigali, les responsables de Caritas Rwanda soulignent également « le renforcement de la synergie entre les différentes commissions du CEPR, la collaboration et la synergie entre Caritas Rwanda et toutes les commissions et services épiscopaux qui travaillent dans le domaine du développement humain intégral » parmi les activités prioritaires de 2025.

Le rapport indique que les membres de la branche humanitaire et de développement des évêques catholiques du Rwanda envisagent « l'opérationnalisation de l'aumônerie des prisons à tous les niveaux (et) l'inculcation d'une culture de l'audit aux niveaux de Caritas ».

En outre, Caritas Rwanda cherchera à rendre opérationnels les établissements de santé agréés (FOSA), à étendre les stratégies de collecte de fonds pour le mois de la charité et à s'assurer que chaque FOSA est équipé d'une chapelle pour soutenir les soins spirituels des patients et de leurs familles, indique le rapport publié le 28 mars.

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A la suite de la 28ème Assemblée générale, au cours de laquelle les responsables de Caritas ont également prononcé des discours, ils ont déclaré vouloir « renforcer la sensibilisation à l'esprit de Caritas dans ses domaines d'intervention (aide sociale, santé et développement) ».

Dans son discours d'ouverture, le Président de Caritas Rwanda, l'évêque Anaclet Mwumvaneza, aurait souligné l'importance des efforts collectifs, en particulier à un moment où les interventions humanitaires sont de plus en plus remises en question par la réduction des financements externes.

« Nous devons donc plus que jamais combiner nos efforts pour accroître notre capacité à soutenir les pauvres, en leur montrant davantage notre charité », aurait déclaré Mgr Mwumvaneza dans le rapport du 28 mars.

Faisant écho au message du Pape François lors de la célébration de la 8ème Journée mondiale des pauvres le 17 novembre 2024, l'Ordinaire local du diocèse catholique de Nyundo au Rwanda a ajouté que la charité sans la prière risque de devenir « une philanthropie qui s'essouffle rapidement ».

Il a félicité Caritas Rwanda pour son impressionnante célébration de la Journée mondiale des pauvres dans ce pays enclavé de la vallée du Rift, en Afrique de l'Est.

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L'évêque Mwumvaneza aurait souligné les efforts de Caritas Rwanda pour favoriser la communion et le partage avec les pauvres dans les hôpitaux, FOSA, les paroisses et toutes les communautés ecclésiales de base.

Pour sa part, le secrétaire de la nonciature au Rwanda, le père Thomasz Gdula, aurait réfléchi à la nature historique de Caritas, qui répond aux « crises mondiales majeures tout en soutenant les changements structurels pour s'attaquer aux causes profondes de la pauvreté ».

Selon le rapport du 28 mars, le père Gdula a fait l'éloge des organisations nationales et internationales, ainsi que des personnes de bonne volonté, qui « unissent leurs forces à celles de Caritas pour aider ceux qui sont le plus dans le besoin ».

Silas Isenjia