Les médias locaux en Sierra Leone ont rapporté que la nation ouest-africaine avait prévu de déplacer l'usine à l'aéroport international du pays près de la capitale, Freetown.
Les manifestants ont attaqué les bureaux du parti politique du président Julius Maada Bio à Makeni, selon des témoins, tandis que la police a tiré des balles réelles et des gaz lacrymogènes, faisant au moins cinq morts et plusieurs blessés à la suite de l'attaque.
Dans sa déclaration du dimanche 26 juillet, Mgr Paganelli exprime sa sympathie aux personnes qui ont perdu leurs proches dans l'attaque et demande "une enquête immédiate, indépendante et transparente pour s'attaquer à la cause de la violence".
"En tant que diocèse, nous exprimons notre plus profonde et sincère sympathie et nos condoléances à leurs parents, membres de la famille et amis en deuil. Que Dieu tout-puissant leur accorde le réconfort et la consolation dont ils ont désespérément besoin en ces temps troublés", déclare l'évêque de 63 ans qui dirige le diocèse depuis avril 2012.
Il demande en outre la libération de ceux qui ont été pris en flagrant délit en relation avec l'attentat afin de réduire la tension et d'apaiser l'amertume et la colère des personnes qui se sentaient déjà lésées.
Le prélat, né en Italie, appelle chacun à préserver la paix, la stabilité et la cohésion du pays et à éviter les divisions politiques.
Il réitère les paroles du Pape émérite Benoît XVI dans le deuxième document du synode africain, Africae Munus, selon lesquelles "la réconciliation permet de surmonter les crises, de restaurer la dignité des personnes et d'ouvrir la voie au développement et à une paix durable entre les peuples à tous les niveaux".
L'incident de la mi-juillet est le dernier acte de violence lié au COVID-19 dans ce pays d'Afrique de l'Ouest après une attaque de prison qui aurait fait plusieurs morts et une attaque d'un poste de police par des pêcheurs suite à des restrictions contestées pour contenir la propagation du virus.
Après la confirmation d'un cas de COVID-19 dans une prison située à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, des émeutes ont éclaté dans l'établissement correctionnel, entraînant la mort de sept personnes.
Dans l'ouest du pays, des pêcheurs ont attaqué un poste de police et une clinique médicale après que le nombre de bateaux autorisés à aller en mer ait été réduit dans le cadre des mesures visant à freiner la propagation de COVID-19.