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L'ancien Colisée de Rome accueille un chemin de croix sur le thème du renouveau du pape François

Dans le cadre antique du Colisée de Rome, des milliers de personnes se sont rassemblées vendredi soir pour la procession solennelle de la Via Crucis, au cours de laquelle le cardinal Baldassare Reina a porté la croix au nom du pape François, toujours en convalescence à la suite d'une pneumonie, mais dont la présence spirituelle était palpable à travers ses puissantes méditations.

Le pontife de 88 ans, qui n'a pas pu assister en personne à la cérémonie du Vendredi saint pour la troisième année consécutive en raison de sa convalescence à la suite d'une pneumonie bilatérale, a préparé des textes de réflexion profonde qui accompagnaient les 14 stations. Bien qu'absent physiquement, ses paroles ont assuré une présence particulière au fur et à mesure que les participants avançaient dans la commémoration traditionnelle de la passion du Christ.


Dans ses méditations, le pape François a opposé « l'économie de Dieu, qui ne tue pas, ne jette pas et n'écrase pas » au monde d'aujourd'hui construit sur « le calcul et les algorithmes, la logique froide et les intérêts implacables ». Cette économie divine, a-t-il noté, « est humble, fidèle à la terre » et suit « le chemin des Béatitudes » qui « n'écrase pas mais cultive, répare et protège ».

Au Colisée de Rome, le cardinal Reina a dirigé le chemin de croix avec des méditations du pape François. Près de 20 000 fidèles ont illuminé la nuit avec des torches, rappelant la Passion du Christ.pic.twitter.com/lzadzQbdkz

- EWTN News (@EWTNews) 18 avril 2025

La cérémonie liturgique a commencé à 21 h 15, heure locale, avec le vicaire général du pape pour le diocèse de Rome, Mgr Reina, qui a porté la croix pour la première station. Divers groupes représentant différents aspects de l'Église et de la société se sont relayés pour porter la croix en bois aux stations suivantes, notamment des jeunes, des bénévoles de Caritas, des familles, des personnes handicapées, des migrants, des travailleurs de la santé, des religieux, des éducateurs et des bénévoles du jubilé.

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Le pape François a décrit le chemin de croix comme « la prière des personnes en mouvement » qui « perturbe notre routine habituelle » pour nous faire passer de « la fatigue à la joie ». Ses méditations ont souligné que le chemin du Christ à travers la souffrance représente « un changement de cap et un changement de rythme - une conversion qui nous redonne la joie et nous ramène à la maison ».

« Le chemin du Calvaire passe par les rues que nous empruntons chaque jour », a écrit le pape dans son introduction.

« Habituellement, Seigneur, nous marchons dans l'autre sens, et il se peut que nous te rencontrions, que nous apercevions ton visage, que nous croisions ton regard.


Plusieurs méditations ont porté sur la fragilité humaine et la réponse de Dieu à cette fragilité. À la septième station, où Jésus tombe pour la deuxième fois, le pape a réfléchi : « Tomber et se relever ; tomber et se relever. C'est ainsi que tu nous as appris, Jésus, à aborder l'aventure de la vie humaine ». Il a ajouté que les humains « ne sont pas produits en série mais fabriqués à la main : Nous sommes des trésors uniques, un mélange de grâce et de responsabilité ».


En parlant de Jésus dépouillé de ses vêtements à la 10ème station, François a noté : « Tu es l'Époux qui se laisse prendre et toucher, qui transforme tout en bien... Tu connais chacun de nous individuellement, pour nous sauver ensemble : nous tous, chacun et chacune ».

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La cérémonie s'est achevée par la prière de saint François : « Dieu très haut et très glorieux, jette ta lumière dans les ténèbres de mon cœur. Accordez-moi une foi droite, une espérance ferme, une charité parfaite et une profonde humilité. »

AC Wimmer