"Et le geste de Jésus, qui aussitôt tend la main et saisit celle de son ami, doit être longuement contemplé : Jésus est ceci, Jésus fait cela, c'est la main du Père qui ne nous abandonne jamais ; la main forte et fidèle du Père, qui veut toujours et seulement notre bien", a-t-il dit.
Après avoir prié l'Angélus en latin, le Pape François a noté la présence d'un groupe de pèlerins tenant le drapeau libanais sur la place Saint-Pierre et a déclaré que ses pensées accompagnent le pays depuis l'explosion meurtrière à Beyrouth le 4 août dernier.
"La catastrophe de mardi dernier appelle tout le monde, à commencer par les Libanais, à collaborer pour le bien commun de ce pays bien-aimé", a-t-il déclaré.
"Le Liban a une identité particulière, fruit de la rencontre de différentes cultures, qui s'est imposée au fil du temps comme un modèle de vie en commun", a-t-il noté. "Bien sûr, cette coexistence est aujourd'hui très fragile, nous le savons, mais je prie pour qu'avec l'aide de Dieu et la participation loyale de tous, elle renaisse libre et forte".
François a invité l'Eglise du Liban à être proche de son peuple pendant ce "Calvaire", et a demandé à la communauté internationale d'être généreuse en aidant le pays.
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"Et s'il vous plaît, je demande aux évêques, aux prêtres et aux religieux du Liban de rester proches du peuple et de vivre un style de vie marqué par la pauvreté évangélique, sans luxe, car votre peuple souffre, et souffre beaucoup", a-t-il conclu.
Le Pape a également souligné le 75e anniversaire des attaques à la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki, qui ont eu lieu les 6 et 9 août 1945.
"Alors que je me souviens avec émotion et gratitude de la visite que j'ai faite dans ces lieux l'année dernière, je renouvelle mon invitation à prier et à nous engager pour un monde totalement exempt d'armes nucléaires", a-t-il déclaré.