"Nous veillerons tout particulièrement à suivre l'indication de porter un masque facial à tout moment, de se laver les mains avant et après le culte et de garder une distance sociale. Nous encourageons l'utilisation de thermomètre médical", a déclaré le président du Conseil interconfessionnel du Kenya lors de la conférence de presse du 11 août.
Il a ajouté : "Veuillez assurer la désinfection régulière des lieux de culte".
Les lieux de culte dans ce pays d'Afrique de l'Est ont rouvert le 7 juillet sous des directives strictes après avoir été fermés depuis le 22 mars afin de contenir la propagation de la pandémie de COVID-19 qui a jusqu'à présent infecté au moins 26 928 personnes et fait 423 morts ; au moins 13 495 patients se sont rétablis.
Au cours de la conférence de presse, les dirigeants du Conseil interconfessionnel ont exprimé leur appréciation pour le respect "exceptionnel" des directives COVID-19 dans la phase de préouverture des lieux de culte par les chefs religieux et les fidèles.
"Nous avons eu plus de 90% de conformité dans les lieux de culte qui ont été rouverts au public.
C'est une performance exceptionnelle et un exemple pour toute la nation", a déclaré Mgr Muheria, qui a ajouté : "Nous remercions tous les chefs religieux qui ont vraiment fait preuve de leadership en allant parfois même plus loin pour assurer la sécurité de nos fidèles".
L'archevêque qui est l'Ordinaire de l'archidiocèse catholique de Nyeri au Kenya a cependant révélé le mécontentement du Conseil interconfessionnel face au "mépris continu" des directives en matière de funérailles avec un taux de conformité "inférieur à 10%".
"Nous souhaitons faire appel à nous tous, à nos dirigeants politiques, à nos chefs religieux, à nos chères familles : Nous souhaiterions tous avoir de grandes occasions de faire nos adieux à nos proches, mais nous ne devons pas créer une occasion de mettre les autres en danger à cause de notre négligence et de notre manque de discipline", a insisté le président du Conseil.
La direction du Conseil interconfessionnel a également revu à la hausse le nombre d'assistants aux funérailles, qui est passé de 50 à 100.
"Nous plaidons pour que cette exigence soit strictement respectée afin de contenir toute infection transmise par les funérailles", a déclaré Mgr Muheria, qui a ajouté : "Nous insistons également sur le fait qu'il ne devrait pas y avoir de partage de la nourriture car le risque devient encore plus élevé lorsque les gens enlèvent leur masque pour manger".