"Malheureusement, parmi ces agents de la tragédie se trouvent des dirigeants politiques, économiques et religieux et des personnes en position d'autorité à qui l'on confie les forces et les ressources de l'État et de la communauté, précisément pour créer un monde meilleur pour leur peuple,"
Le prélat nigérian de 59 ans, qui dirige le Comité épiscopal panafricain pour la communication sociale (CEPACS), met en lumière certains des pays où certains "agents de la tragédie" rendent leurs activités criminelles opérationnelles.
"Des États-Unis d'Amérique à la Biélorussie, du Liban à la Libye, de la Côte d'Ivoire au Mali et au Nigeria, etc., de tels dirigeants dans le monde entier rendent la vie plus difficile à leurs citoyens, en encourageant la haine plutôt que l'amour, en divisant les gens plutôt qu'en les unissant et en semant la tristesse et le chagrin plutôt que la paix et la joie", déclare Mgr Badejo.
La parole de Dieu "démontre la puissance et la capacité de Dieu à renverser les choses quand il le souhaite", dit-il, faisant allusion à la nécessité de se tourner vers Dieu pour son intervention afin de surmonter les défis de COVID-19 et les "agents de la tragédie".
"Nombreux sont les peuples et les pays qui prieraient aujourd'hui Dieu pour obtenir de lui une telle grâce qu'il intervienne avec miséricorde et sauve son peuple. Les Nigérians figureraient en bonne place parmi ces peuples. Que Dieu entende les prières sincères que nous lui adressons !"
Il dit que "l'intervention de Dieu ne concerne pas seulement des multitudes de personnes ou de nations ; elle concerne aussi des individus".
Centrant sa réflexion sur la lecture de l'Évangile du dimanche qui fait référence à la profession de foi de l'apôtre Pierre en réponse à la question de Jésus sur son identité, Mgr Badejo déclare : "Nous devons tous nous interroger constamment sur qui nous croyons que Jésus est et nous demander comment Jésus nous voit. ”
Un tel interrogatoire sur l'identité de Jésus, dit le prélat nigérian, "nous aidera à ne pas rester en le considérant simplement comme de l'argent ou une machine à bonbons que nous faisons fonctionner pour recevoir une faveur, un simple garde du corps personnel ou un assassin engagé pour éliminer nos ennemis présumés".
"L'Église et le peuple de Dieu sont aujourd'hui, à bien des égards, assaillis par les puissances de l'enfer", déclare Mgr Badejo, ajoutant : "Il est en effet opportun que nous invoquions la promesse et les pouvoirs de Jésus qui a établi son Église sur Pierre, le rocher, pour réprimer les puissances de l'enfer sous toutes les formes afin que son Église, son peuple puisse respirer, prospérer et vivre en paix".
Réfléchissant à la période de prière de 40 jours annoncée par les évêques catholiques du Nigeria pour demander l'intervention de Dieu afin de mettre fin aux conflits violents et aux assassinats ciblés qui ont été décrits comme un "génocide", Mgr Badejo déclare : "Elle vise à mettre fin aux assassinats incessants au Nigeria, en particulier dans la partie nord. ”