Le prélat d'origine italienne a décrit la communion comme "une réalité délicate et fragile" et que "cela arrive lorsque ce qui nous maintient unis et est plus important que nos différences ne sont pas la foi, la charité, la prière, le service mutuel, le témoignage de vie, mais d'autres objectifs et intérêts".
"De cette façon, malheureusement, nos communautés sont divisées en elles-mêmes, parce que nous mettons à l'honneur notre parenté ou nos amitiés, notre groupe ethnique, nos idées, nos projets et nos objectifs, nos intérêts égoïstes", a déclaré le Nonce pontifical dans son homélie au cours de la célébration eucharistique.
Il a rappelé, en se référant à Saint Jean-Paul II, que "la communion et la mission sont profondément liées l'une à l'autre ; elles s'interpénètrent et s'impliquent mutuellement au point que la communion représente à la fois la source et le fruit de la mission ; la communion donne naissance à la mission et la mission s'accomplit dans la communion".
Le pallium est un vêtement de laine blanche qui représente le signe traditionnel et particulier de l'office métropolitain. Le 29 juin, en la solennité des Saints Pierre et Paul, le Pape François a béni le "pallium" qui sera remis à chaque nouvel archevêque métropolitain au cours de la messe célébrée à la basilique Saint-Pierre de Rome.
"Aujourd'hui, nous bénissons les pallia qui seront remis au doyen du Collège des cardinaux et aux archevêques métropolitains nommés l'année dernière. Le pallium est un signe de l'unité entre les brebis et le berger qui, comme Jésus, porte les brebis sur ses épaules, afin de ne jamais en être séparé", a déclaré le Pape François.
Dans son homélie du 27 août, Mgr Fillipazzi a noté que l'investiture du Pallium de Mgr Kaigama n'aurait pas lieu à Rome, au Vatican, en raison des restrictions imposées par la COVID-19.
"Il est providentiel et historique que Mgr Kaigama soit parmi les premiers archevêques au monde à se voir conférer cet honneur en dehors de Rome", a déclaré le représentant du Saint-Père.
"Que le pallium de Mgr Kaigama nous appelle fortement à prier et à travailler pour réaliser ce que l'Eglise chante dans l'ancien hymne "Übi caritas", a imploré le nonce au Nigeria.