C'est "dans l'intérêt de la sécurité et en tenant compte d'un traçage efficace si cela s'avérait nécessaire", explique-t-il.
En ce qui concerne les baptêmes, le prélat sud-africain précise dans sa déclaration de trois pages : "Un seul enfant à la fois peut être baptisé par célébration" et "il faut veiller à ce qu'un seul parrain et les membres de la famille immédiate de l'enfant baptisé soient présents".
En accord avec les directives de l'archidiocèse sur les célébrations liturgiques pendant la pandémie du COVID-19, l'évêque réitère qu'aucun chant n'est autorisé, et ordonne que la Litanie des Saints et toutes les prières et réponses "soient faites à voix basse".
"Conformément au droit canonique, lorsque le danger de mort existe, le baptême doit être administré sans délai", précise l'évêque dans la déclaration du 8 septembre obtenue par ACI Afrique.
Il poursuit : "Nous faisons appel à la discrétion de chaque curé/administrateur de paroisse et nous nous attendons à ce que là où il y a un danger extrême (par exemple dans les points chauds), les célébrations de baptêmes et de mariages soient reportées jusqu'à ce qu'une plus grande sécurité soit assurée".
Dans la déclaration du 8 septembre, l'évêque annonce également la décision des dirigeants de l'archidiocèse de revoir à la hausse le nombre de personnes assistant à la messe, une décision qui, selon lui, résulte du fait que les gens "se sont habitués aux mesures de sécurité nécessaires".
Suite à cette décision, il est conseillé aux paroisses qui ont repris la messe publique avec six fidèles d'en porter le nombre à 15, tandis que celles qui en avaient 15 doivent le réviser pour le porter à 25.
Les paroisses qui n'ont pas encore commencé à célébrer l'Eucharistie sont encouragées à commencer par faire assister six personnes à la messe, comme le demande le prélat sud-africain dans sa déclaration, dont une copie a été envoyée au vicaire général de l'archidiocèse.
"Nous dépendons également de la discrétion des prêtres - par exemple, alors que nous demandons aux prêtres de ne pas augmenter le nombre maximum de personnes assistant à la messe, certains prêtres - en particulier ceux qui exercent leur ministère dans des points chauds, pourraient trouver nécessaire de maintenir un nombre plus faible", note Mgr David.
Dans de tels cas, dit-il, "la dispense accordée par l'archevêque au début du verrouillage national reste valable - comme elle l'est pour tous ceux qui, pour des raisons de sécurité, ne peuvent pas assister à la messe un dimanche".