Blantyre, 16 septembre, 2020 / 10:43 (ACI Africa).
Les leaders religieux du Malawi, pays d’Afrique australe, contestent les tentatives des législateurs du pays de modifier la loi et de légaliser l'avortement, qui, selon eux, constitue un "génocide des bébés à naître au Malawi".
Dans une déclaration collective, les chefs religieux indiquent que si leur contestation est ignorée, ils demanderont une "cause d'action "non spécifiée.
"Nous condamnons le projet de loi proposé, qui vise à introduire l'avortement direct parce qu'il est un grave péché. La vie doit être préservée avec un soin extrême dès la conception ; l'avortement et l'infanticide sont des crimes abominables", déclarent les chefs religieux dans leur déclaration lue lundi 14 septembre lors d'une conférence de presse.
Ils ajoutent : "Nous, les organismes religieux mères du pays, voudrions réitérer notre position selon laquelle nous célébrons, protégeons et défendons la vie et la dignité de la personne humaine.”
"La vie humaine est une valeur fondamentale parce que Dieu a créé l'être humain à son image et à sa ressemblance, homme et femme, il les a créés", affirment en outre les chefs religieux dans leur déclaration collective lue par le président de la conférence épiscopale du Malawi (ECM), Mgr Anthony Msusa.