Le maître engage des ouvriers à des heures différentes, mais à la fin de la journée, il paie à chacun d'eux le même salaire, ce qui contrarie ceux qui ont commencé à travailler les premiers, a expliqué François.
"Et ici", a dit le Pape, "nous comprenons que Jésus ne parle pas de travail et de juste salaire, ce qui est un autre problème, mais du Royaume de Dieu et de la bonté du Père céleste qui vient continuellement inviter et payer le maximum à chacun".
Dans la parabole, le maître dit aux travailleurs malheureux : "N'étiez-vous pas d'accord avec moi pour le salaire journalier habituel ? Prenez ce qui est à vous et partez. Et si je souhaite donner à ce dernier le même salaire que toi ? Ou ne suis-je pas libre de faire ce que je veux avec mon propre argent ? Es-tu envieux parce que je suis généreux ?"
En terminant la parabole, Jésus dit à ses disciples : "Ainsi, les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers."
Le Pape François a expliqué que "celui qui raisonne avec la logique humaine, c'est-à-dire celle des mérites acquis avec son habileté, est le premier à se trouver en dernier".
Il a cité l'exemple du Bon Voleur, l'un des criminels crucifiés à côté de Jésus, qui s'est converti sur la croix.
Le Bon Voleur "a "volé" le ciel au dernier moment de sa vie : c'est la grâce, ainsi agit Dieu. Même avec nous tous", a déclaré François.
"D'autre part, ceux qui essaient de penser à leurs propres mérites échouent ; celui qui se confie humblement à la miséricorde du Père, en fin de compte - comme le Bon Voleur - se trouve le premier", a-t-il dit.
"Que la Très Sainte Vierge Marie nous aide à ressentir chaque jour la joie et l'étonnement d'être appelés par Dieu à travailler pour lui, dans son champ qui est le monde, dans sa vigne qui est l'Eglise. Et d'avoir son amour, l'amitié de Jésus, comme seule récompense", a-t-il prié.
Le Pape a dit qu'une autre leçon que la parabole enseigne est l'attitude du maître face à l'appel.