Juba, 21 septembre, 2020 / 8:46 (ACI Africa).
À l'occasion de la Journée internationale de la paix, célébrée le lundi 21 septembre, qui coïncide avec le deuxième anniversaire de l'Accord revitalisé sur la résolution du conflit au Soudan du Sud (RARCSS), les représentants de diverses confessions religieuses du Soudan du Sud ont, dans une déclaration collective, noté "avec une grande préoccupation" la lenteur de la mise en œuvre du RARCSS et exprimé la nécessité d'"accélérer la mise en œuvre des dispositions de l'accord".
"C'est avec une grande inquiétude que nous observons la lenteur de la mise en œuvre de l'accord de paix par tous les signataires de l'accord de paix", déclarent les représentants du Conseil des Églises du Soudan du Sud (SSCC), qui comprend sept Églises membres, dans leur déclaration collective du lundi 21 septembre.
Ils mettent en évidence des sections du document de septembre 2018 qui a été signé sous les auspices de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et soulignent les effets négatifs du retard dans la mise en œuvre.
"Les chapitres 1 et 2 sont à peine mis en œuvre ; il y a quelques poches de violation des accords de cessez-le-feu, et la violence de vengeance intercommunautaire rampante et les raids de bétail, qui continuent à déstabiliser les communautés à travers le pays", déplorent-ils dans la déclaration signée par les représentants du SSCC, dont l'archevêque métropolitain catholique de Juba, Mgr Stephen Ameyu.
Dans la déclaration partagée avec ACI Afrique, les dirigeants de l'Eglise disent que la lenteur dans la mise en œuvre du R-ARCSS "continue à détériorer les conditions déjà désastreuses des Sud-Soudanais ordinaires".