Jésus leur répond : "Pourquoi me mettez-vous à l'épreuve, hypocrites ? Montrez-moi la pièce qui paie l'impôt du recensement". Lorsqu'ils lui remettent la pièce romaine avec l'image de l'empereur César, "alors Jésus répond : Rends donc à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu", raconte le Pape François.
Dans sa réponse, Jésus "reconnaît que l'hommage à César doit être rendu", dit le pape, "car l'image sur la pièce est la sienne ; mais il rappelle surtout que chaque personne porte en elle une autre image - nous la portons dans notre cœur, dans notre âme - celle de Dieu, et c'est donc à lui, et à lui seul, que chaque personne doit son existence, sa vie".
La réplique de Jésus donne "des lignes directrices claires", dit-il, "pour la mission de tous les croyants de tous les temps, même pour nous aujourd'hui", expliquant que "chacun, par son baptême, est appelé à être une présence vivante dans la société, en l'inspirant de l'Evangile et de la vie du Saint-Esprit".
Cela demande de l'humilité et du courage, a-t-il noté ; un engagement à construire "la civilisation de l'amour, où règnent la justice et la fraternité".
Le Pape François a conclu son message en priant que Marie Très Sainte aidera tout le monde à "fuir toute hypocrisie et à être des citoyens honnêtes et constructifs". Et qu'elle nous soutienne, nous les disciples du Christ, dans la mission de témoigner que Dieu est le centre et le sens de la vie".
Après avoir prié l'Angélus, le pape a souligné la célébration par l'Église de la Journée mondiale des missions. Le thème de cette année, a-t-il dit, est "Me voici, envoyez-moi".
"Tisserands de la fraternité : c'est beau, ce mot "tisserands"", a-t-il dit. "Chaque chrétien est appelé à être un tisseur de fraternité."
François a demandé à tous de soutenir les missionnaires prêtres, religieux et laïcs de l'Eglise, "qui sèment l'Evangile dans le grand champ du monde".
"Prions pour eux et apportons-leur notre soutien concret", a-t-il déclaré, ajoutant sa gratitude à Dieu pour la libération, la semaine dernière, du père Pierluigi Maccalli, un prêtre catholique italien qui avait été enlevé par un groupe djihadiste au Niger il y a deux ans.
Le pape a demandé des applaudissements pour saluer le père Macalli et des prières pour tous ceux qui sont kidnappés dans le monde.